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 Time is Running Out | Loveusz

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Time is Running Out | Loveusz Empty
MessageSujet: Time is Running Out | Loveusz   Time is Running Out | Loveusz Empty04.12.17 21:55


Time is running out


Il avait fini par me retrouver. Ou plutôt, il ne m’avait jamais quitté des yeux bien conscient que de simples tueurs à gage n’arriverait pas à venir à bout de la fille unique d’un tueur de l’acabit de mon père. Comme un serpent, il avait patienté, tapis dans l’ombre, récolté des informations et concocté son plan final. Il savait que mon garde du corps s’absentait parfois pour de courtes périodes. Il savait que mon tempérament me conduisait à prendre des risques inutiles quand j’étais de mauvaise humeur. Et, il s’était rendu compte que les absences de Mateusz étaient les principales causes de mes dernières sautes d’humeur. Il m’avait donc fait surveiller. Et dès le départ du SEED, alors que je me rendais avec ma vigilance coutumière au stand de tir, il était là, plus rapide qu’un chat. Cette fois, il avait décidé de ne pas laisser la sale besogne à un sous fifre. Ce sont ses propres mains qui m’avaient bâillonnée par derrière avant de m’attirer dans une ruelle sombre ou il plaça un bâillon en travers de ma bouche et où il me fouilla sans distinction, profitant de l’occasion pour laisser ses sales pattes parcourir mon corps m’arrachant un rictus de dégout profond.

Il avait trouvé toutes mes armes même les mieux cachées et je le détestais de me rendre sans défense. Le remplaçant de Mateusz avait été neutralisé dans la procédure et je me demandais s’il était encore en vie. Sans doute que non. Mon ravisseur me conduisit dans une villa qui devait sans doute lui appartenir. Me forçant à me déshabiller entièrement pour vérifier que je ne cachais rien de plus avant de me tendre un peignoir en soie. Quelle gentillesse… Ses sbires prirent ensuite mille précautions pour fouiller toutes poches. Je savais ce qu’ils cherchaient aussi leur adressais-je un sourire de défi. Ils ne trouveraient rien. Hunter était d’ailleurs en train de passer des appels furieux. Apparemment ma maison avait été retournée, de même que ma chambre d’hôtel. Sans résultat. Il était en colère et un Hunter en colère ne présageait rien de bon.

« Ou est la liste ? »

Son ton était sec et je savais qu’il était à bout de patience mais je ne pouvais m’empêcher de provoquer ce supot du diable.

« Je suppose que tu ne le sauras jamais. »

Le coup parti alors. Une giffle d’une rare violence de sa main gauche à laquelle il portait une chevalière qui me déchira la lèvre ainsi qu’une partie de la pomette. Je pouvais sentir le gout de fer de mon sang dans ma bouche sans pour autant me départir de mon sourire.

« Ne me prends pas pour un idiot. Si ce n’est pas toi qui l’a, c’est forcément ton jouet du moment. Ce qui veut dire que tu l’as condamné à mort. Comme ton pauvre père. A croire que tous ceux qui t’approches sont voués à un destin tragique. »

Il savait vraiment frapper ou cela faisait mal mais j’avais gagné en maturité ces derniers mois. Je ne laissais donc rien paraitre de mon trouble. Gardant un visage impassible, je me contentais de le toiser comme la dernière des nuisances. Hunter n’aimait pas être ignoré. C’était un sociopathe à l’égo surdimensionné et il allait encore une fois m’en faire la preuve. Sa petite crise de colère passée, voilà qu’il affichait à présent un sourire démoniaque. Il s’était dirigé vers un guéridon. Je ne l’avais pas remarqué jusque-là mais il y avait une mallette posée dessus. Il récupéra quelque chose à l’intérieur avant de faire signe à l’un de ses nombreux molosses. Il devait y en avoir une véritable armée dans la villa. Rien de bien rassurant. Encore moins rassurant, c’était mon téléphone portable qu’il avait dans l’une de ses mains. Le contenu de l’autre m’était encore caché. Hunter pianota quelque seconde avant de tourner l’appareil vers moi. J’étais toujours en peignoir, mon bâillon pendait autour de mon cou, mes mains étaient ligotées dans mon dos et j’avais le visage abimé. Je commençais à saisir ce qu’il était en train de faire et le fusillais donc du regard.

Hunter se mit ensuite à parler en direction du micro tout en tournant autour de moi. Apparemment c’était un appel en visio.

« Je suppose que tu te doutes de qui je suis alors épargnons nous des bavardages inutile. La garce t’a donné quelque chose qui me reviens de droit alors si tu veux la revoir un jour, tu as intérêt à bien suivre mes instructions. Apporte la liste à l’adresse que je vais t’envoyer et surtout vient seul. »

Hunter appuya sur mon téléphone de façon à tourner la caméra vers lui avant de révéler ce qu’il tenait dans sa main libre.

« Et si jamais l’idée te prenait de vouloir jouer les héros ou de réclamer des renforts, sache que je suis le seul à savoir où est caché l’antidote de ce poison de mon cru. »

Il attrapa ensuite mon bras et tout en capturant l’instant enfonça l’aiguille avant de m’en injecter le contenu. Je me débattais furieusement tout en jetant des regards fébriles vers le téléphone. J’allais crier quelque chose mais Hunter me mis une nouvelle gifle avant de me remettre le bâillon dans la bouche.

« Tu as deux heures trente devant toi. Il parait que pendant la dernière demi-heure, la douleur est à peine supportable. Je te conseille donc de faire vite. Tic-tac, tic-tac. »

J’avais voulu crier à Mateusz de ne surtout pas venir. Après tout, il était plutôt clair qu’Hunter ne nous laisserait pas repartir vivant.
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MessageSujet: Re: Time is Running Out | Loveusz   Time is Running Out | Loveusz Empty05.02.18 16:32


Time is running out


« Non... Meryl... ! Bordel ! » Il perdait patience. Cette mioche était une calamité, Kramer était-il si désespéré qu’il en venait à offrir à la première idiote l’autrefois tant convoité titre de SEED ? Il lui semblait que ça avait un temps signifié quelque chose d’avoir été biberonné par les instructeurs de la BGU mais en côtoyant Meryl, Mateusz en était venu à remettre en question tout un système qui de toute évidence était en train de s’effondrer. Contrit, la gamina s’excusa du regard en remettant piteusement en ordre l’étalage qu’elle venait de renverser sous le regard ahuris de l’ainé qui ne pouvait croire qu’on puisse être aussi maladroite. Dans la mesure où ils étaient censés se faire discret, n’étant pas particulièrement les bienvenues sur le continent Galabadien, lui avoir flanqué pour coéquipière cet éléphant dans un magasin de porcelaine ne lui facilitait en rien la tache et ce qui devait être une courte et simple mission de repérage s’était transformée en incroyable galère. Dieu merci ils n’en avaient plus pour longtemps et il était aussi soulagé que la pauvre Meryl de savoir que bientôt leurs chemins se sépareraient. Au diable Kramer qui l’avait confondu avait un baby sitter, avoir été le coéquipier de la môme pour sa première mission dangereuse c’était déjà quelque chose, mais qu’on lui flanque dans les pattes une pareille énergumène ça le mettait réellement en rogne.

Dans sa poche, son portable vibra et sans réfléchir bien longtemps Mateusz extirpa l’objet en le portant à la hauteur de son regard. Aileen. Elle le savait en mission mais elle n’en faisait qu’à sa tête, ça l’amusait encore de le déstabiliser, et, fou qu’il était, ce serait mentir que d’affirmer que cela ne lui plaisait pas qu’elle le tente. Seulement aujourd’hui c’était différent. Un pressentiment, quelque chose sur lequel il n’arrivait à mettre le doigt. Il décrocha.

Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre. Le visage d’Hunter, cruellement amusé, apparu à l’écran. Mateusz resta impassible. Ils s’y étaient préparé, Aileen comme lui savaient que ce jour arriverait, que ce n’était qu’une question de temps. Aujourd’hui, l’un des deux correspondants allait mourir, il ne pouvait en être autrement. Lorsque Hunter coupa la communication, l’adresse du rendez-vous s’afficha comme promis et sans perdre une seconde, Mateusz attrapa le bras de Meryl, se dirigea vers leur véhicule et suivit la direction de l’établissement qu’on lui indiquait.

Sur la route, il se rappela qu’Aileen lui avait répété qu’elle préférait mourir plutôt que de savoir les codes entre les mains de son bourreau, il tiendrait cette promesse qu’il lui avait fait, il ne les obtiendrait pas à l’issue de leur confrontation. Impassible au point d’en devenir inquiétant, il sentait le regard inquiet de Meryl posé sur lui. « Gamine, ta spécialité c’est les explosifs, pas vrai ? » Acquiescement timide de celle qui occupait le siège passager. « Je vais te donner une adresse, si je te fais signe, tu fais tout exploser. Tu le reconnaitra. » Il apprécia qu’elle ne pose pas plus de questions.

Il la libéra à quelques rues de l’adresse qu’on lui avait indiqué, la laissa réunir se dont elle aurait besoin et reprit la route seul. Un coup d’œil à sa montre, il avait déjà perdu vingt minutes. Trente, quand il se présenta devant l’établissement. Pret.

Idiot… Lui souffla une voix qu’il connaissait bien. Perdre la tête pour une femme. Faites que mon prochain hôte soit moi stupide.
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MessageSujet: Re: Time is Running Out | Loveusz   Time is Running Out | Loveusz Empty16.02.18 20:44


Time is running out


TRIGGER WARNING - ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR

Jamais je n’avais autant haï un homme de ma vie. Et pourtant, Hyne sait que je n’étais pas d’une nature bienveillante. Pourtant, alors que je sentais que l’injection commençait à faire son effet, le véritable poison, c’était la haine qui me brulait au plus profond de moi. Oh, elle n’était pas toute jeune. Elle avait commencé après cette soirée fatidique qui avait signé l’arrêt de mort de mon père tant aimé. Elle avait couvé, comme une braise sous la cendre avant d’exploser quand j’avais vu la tête de ce fumier décrit comme un bienfaiteur dans le Deling Post. C’était à ce moment-là, que l’idée de le narguer avec mes chansons avait germé. Folle et stupidement aveuglée par la haine, j’avais balayé les retombées possibles. Et me voilà, liée et bâillonnée, à la merci d’un sociopathe pervers qui, tel un félin, adorait jouer avec sa proie avant de la dévorer.

En parlant du loup, le voilà qui revenait vers moi, un couteau à la main et un sourire extatique aux lèvres. Tout cela ne me disait rien qui vaille. Il se laissa tomber sur le canapé où il m’avait installé avant de commencer à jouer avec mes cheveux de la pointe de son couteau. Il commença par les passer derrière mon épaule, avant de faire glisser le peignoir donc il m’avait affublé. Il commença à dénuder une épaule, puis l’autre, pendant que je lui lançais un regard assassin, le regard rouge de colère. J’étais totalement impuissante. Il le savait, il en jouait et semblait s’en délecter.

« Du calme Aileen-la-Tigresse. »

Il partit ensuite dans un grand éclat de rire, laissant le tranchant de la lame rencontrer la peau nue de mes épaules pour y tracer des marques qui devinrent vite sanguinolentes. Il attrapa également mes poignets pour y apposer de toutes petites coupures. Moins d’un centimètre, mais profondes. Suffisamment pour saigner de façon continue sans provoquer une hémorragie. Il renouvela l’opération à l’intérieur de mes coudes et à divers autres endroits stratégiques. Avec la lenteur d’un amant, il finit par suivre laisser courir la lame entre les plis du peignoir, de la base de mon cou jusqu’à mon nombril. Plus je me débattais pour échapper tant au couteau qu’à son regard empli d’excitation perverse.

Hunter. Son nom ne signifiait pas chasseur pour rien. Le poison, les blessures. Tout cela avait pour but de m’affaiblir et m’empêcher de m’enfuir. Ce salopard était indubitablement un professionnel. Un sadique de la plus basse espèce. Je n’aurais su dire combien de temps son petit manège avait duré.

Tout cela m’avait considérablement affaiblie physiquement mais je ne comptais pas le laisser briser mon esprit. Lorsqu’il finit par dénouer mon bâillon, je savais que pour lui les choses sérieuses allaient commencer.

« Tu vas peut-être te montrer un peu plus coopérative maintenant ? »

Pour seule réponse, je lui crachais au visage. La colère et la noirceur de son regard m’aurait peut-être fait reculé si je ne l’avais pas tant haï. D’un gracieux revers de manche, il s’essuya avant de brusquement se saisir de mon visage avec sa main. Sans aucune douceur, il me broyait presque la mâchoire.

« Alors comme ça, on continue à jouer ? Je connais d’autres façon de te briser tu sais. »

Sans que je comprenne comment. Sa bouche s’était écrasée sur la mienne. Ça n’avait rien d’un vrai baiser. C’était d’une violence rare. Une intrusion ayant pour seul but de me fragiliser. De toute mes forces, je tentais de le mordre pour qu’il me relâche, je me débattais mes tous mes efforts étaient vains. Les mouvements de mon corps pour lui échapper ne firent que lui rappeler qu’il avait une autre main à sa disposition pour explorer mon corps maintenant sans défense et la déchirure que j’avais causé à sa lèvre semblait le mettre en joie plus qu’autre chose. C’était un pur malade. Et j’avais peur. Terriblement peur. Mes ongles s’enfonçaient jusqu’au sang dans mes propres paumes. Mains inutiles complètement bloquées entre nos deux corps. J’étais perdue. Plus vulnérable que jamais, imaginant que le pire était inéluctable mais prête à vendre cher ma peau.

Mon salut passa pourtant par le grésillement strident du talkie-walkie d’un des sous-fifres encore présents dans la pièce. Dans ma torpeur, j’en étais même venue à oublier sa présence. L’engin laissa échapper une voix robotique indiquant la présence d’un intrus.

Hunter s’écarta brutalement de moi, avant d’aller donner tout un tas de directives que je n’écoutais même pas. Partagée entre soulagement et terreur. Soulagé de voir le monstre s’éloigner de moi et terrifier car, maintenant, je mesurais pleinement à quel point son esprit était malade. Je me mis à prier, de toute mes forces pour qu’il n’arrive rien à Mateusz. Espérant que Hyne ne me reproche pas notre absence de communication ces dix dernières années car, il allait nous falloir un miracle pour sortir d’ici.
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MessageSujet: Re: Time is Running Out | Loveusz   Time is Running Out | Loveusz Empty

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