Voilà bien longtemps... [PV]

Contrairement à ce que la majorité des personnes pensaient, j'avais une bonne mémoire. J'étais tête en l'air mais je n'oubliais jamais un visage ni un nom. Il était cependant possible de ne pas reconnaître quelqu'un parce qu'elle avait changé de couleur de cheveux, ou bien tout simplement grandie. Beaucoup de jeunes avec qui j'avais joué quand j'étais gamins étaient partie de Timber pour x raisons. J'avais toujours été triste de leur départ mais mon père me réconfortait en me disant qu'un jour ou l'autre je les reverrais. Alors lorsque Tallulah, entra dans la forge pour me saluer. J'en faisais tomber la lame que j'étais en train d'essuyer, me coupant au passage. L'accident et la douleur furent cependant rapidement balayé et souriant je m'approchais de ma visite surprise.

- Hey ! Ca fait longtemps !

Sans perdre une seconde de plus je la serrai dans mes bras. J'étais vraiment heureux de la revoir, et aussi en bonne santé. Elle était un peu plus jeune que moi, dans mes souvenirs, mais d'apparence elle n'avait pas changé du tout.

- Qu'est ce que tu deviens ? Ca se passe bien avec ton père ?

Finissais je par demander en la lâchant. Je reculai, marchant sur la lame que j'avais lâché il y avait quelques secondes. Je l'avais complètement zappé.

- Attend je vais ranger ça !

Je me baissais pour ramasser l'objet avant d'aller le poser doucement sur un plan travail. Il ne faudrait pas que Tallulah se blesse. Je revenais ensuite vers elle, toujours souriant. J'avais tant de questions qui s'entrechoquaient dans ma tête que je ne savais pas par laquelle commencer. Ah, si, peut être celle la.

- Tu veux quelque chose ? On a pas grand chose ici mais si tu as faim ou soif je peux te trouver ça !


Proposais je. J'avais l'impression de retourner à l'époque où je partageais mon et lui offrais un repas. Je n'avais jamais compris comment des parents pouvaient abandonner ainsi leur enfant. Même si mon père n'était pas riche, et qu'il avait dû travailler encore plus pour m'élever, jamais il ne m'avait laissé de côté.

Onze ans...que le temps passait vite. J'avais l'impression qu'encore hier je croisais la petite Tal dans la rue. Elle avait bien grandi depuis et semblait en forme. En même temps son père devait avoir pris son d'elle. Si seulement il avait été là plus tôt, elle n'aurait pas autant souffert dans son enfance. De ce que j'avais saisi sa mère était parti du jour au lendemain, laissant sa fille toute seule. Je ne savais pas ce que je 'aurai fait si mon père m'avait abandonné. Je n'aurais sans doute pas eu autant de force que Tal et serait peut être mort quelque part...de faim ou de soif.

La voir après tout ce temps était donc une réelle surprise. Je m'étais même pas posé la question : pourquoi maintenant ? Non, tout ce qui m'intéressait c'était de savoir si elle allait bien. Ma maladresse légendaire m'avait cependant rattrapé et j'avais réussi à me couper légèrement la main. J'étais habitué, en tant que grand maladroit.

- Ce n'est rien, j'ai l'habitude

La rassurais je avant de m'emparer d'un torchon qui traînait pour comprimer la légère plaie. Entre les coupures et les brûlures, mes mains n'étaient plus vraiment toutes neuves. Enfin, si d'u certain point de vue,  puisque c'était une toute nouvelle peau qui repoussait. Je secouai la tête, reprenant la conversation avec Tal. Lui demandant ce qu'elle était devenue depuis tout ce temps. J'étais loin de m'attendre à ça comme réponse. Une Seed. J'avais une Seed devant moi. Après avoir rencontré une étudiante, je tombais sur une diplômé.  

- Oh my god ! C'est génial !

M'écriais je joyeusement. Bien sur après avoir passé du temps avec Kate, j'avais eu une vision mauvaise de l'école pour devenir un Seed mais ces derniers restaient tout de mêmes à mes yeux des héros. Peut être même qu'elle avait croiser Willy lors de la soirée ?

- C'est drôle quand même ! Je vais devenir forgeron comme mon père et tu es Seed comme le tien !

Après avoir mis à l'abri la lame tombé je me retrouvais avec un fourreau que me tendait Tal. C'était vrai qu'un Seed avait une arme sur lui. Ainsi donc son amie magnait l'arme blanche.

- Un alibi ? Tu n'a pas besoin d'alibi pour voir quelqu'un !

Assurais je avec un sourire avant de prendre l'objet pour regarder le fleuret de plus près tout en l'écoutant. La lame était bien nette, bien aiguisé. Il y avait quelques petites traces de rayures dessus à cause de son utilisation mais rien de bien méchant. Cette arme avait encore une longue vie devant elle. La remettant dans son fourreau, je lui rendit.

- Bien sur ! Tu as besoin de quoi ?

Si c'était d'une arme, je pouvais lui en fabriquer une sans problème. Malgré que j'étais toujours un apprentie, je me débrouillai pas mal. Le fait qu'elle ne soit venu en vérité que pour quémander mon aide m'étais passé par dessus la tête. Car déjà, elle avait pensé à moi. Ce qui était en soi, une bonne chose pour ma part.

Je perdais mon sourire lorsque Tal évoqua son passé à Timber. Même si elle avait dis ça sur un ton léger, ce n'était pas vraiment des heureux souvenirs. Je n'oublierais jamais cette petite fille seule, qui n'avait personne pour s'occuper d'elle. Bien sur, elle avait eu des Timberiens qui lui avait prêté attention mais ce n'était pas la même chose. Etre vu par ses parents et par des inconnus, ce n'était pas pareil. Même si elle disait que ses années difficiles lui avaient permis d'entrer à l'école, une façon de voir les choses, je trouvai quand même tout cela injuste. J'avais quand même eu l'idée, même si au final je l'avais gardé pour moi, de demander à mon père d'adopter Tal. Si y'avait de la place pour deux, il y en avait pour trois. Mais je savais que on avait du mal déjà à vivre avec le seul revenu de père alors je n'avais pas voulu l’embarrasser avec mon idée. A la place, je m'étais occupé tout seul de la grande fille qui me faisait face aujourd'hui et j'étais quand même assez fier du résultat.

- Je suis content alors ! Avec tout ça tu aurais pu fini voleuse ou meurtrière !

M'exclamais je en songeant à certains de mes voisins qui avaient mal tournés. Il ne fallait pas croire que Timber était paisible avec les soldats Galabadiens qui gambadaient dans les rues. A vrai dire j'ignorais comment s'était ici avant l'occupation. Père n'en parlait pas, peut être parce que ça lui rappelait Maman  ?

- C'est vrai qu'il ne t'aurai sans doute pas reconnu...Il est bizarre des fois depuis sa guérison

Tal n'était pas au courant que père avait été sur le point de mourir. Je ne voulais cependant pas l'inquiéter, et puis maintenant tout allait bien alors il était inutile de songer à ça. C'était simplement que père avait des micros absences parfois. Heureusement, ça n'arrivait pas pendant le travail.

La jeune Seed voulait que je l'aide à retrouver sa mère. Je ne me souvenais pas vraiment d'elle. Seulement de ce qu'on en disait, et ce n'était pas joli joli. Beaucoup pensaient qu'elle était aller se suicider dans la forêt et que les monstres avaient dévorés son corps.

- Ca ne me paraît pas fou, si j'avais une mère quelque part, j'essayerai aussi de la retrouver...mais je sais qu'elle est morte...Alors je vais tout faire pour t'aider à retrouver la tienne !

Si j'étais une mère abandonnant son enfant, où est ce que j'irais ? Si elle avait quitté Timber, c'était pour une bonne raison.

- Elle ne t'a jamais parlé d'un endroit qu'elle aimait ? Comme la maison de ses parents ou un autre lieu....?  

Pire que malade. Si je n'avais pas pu aller à Balamb, il serait sans doute mort. C'était impossible de trouver un remède à Timber à petit prix, tout avait explosé depuis l'occupation Galbadienne. Heureusement, mon père avait tenu bon pendant mon séjour loin d'ici. Je devais aussi surtout remercier mon oncle et ma tante qui avaient pris soin de lui. Mais je me disais que c'était simplement les effets secondaires de la maladie qui avaient du mal à le quitter...Encore quelques jours et mon père serait à nouveau comme neuf.

- Oui...Je ne sais pas exactement ce qu'il avait...une sorte de poison d'après le médecin

Expliquais je avec un petit sourire triste. Je ne savais pas ce que je ferai si père me quittait lui aussi. L'idée de me retrouver seul était loin de me plaire. Bien sur j'avais d'autres membres de ma famille qui vivait pas loin mais ce n'était pas la même chose. Je secouai la tête. Il était inutile de songer à ce qui aurait pu se passer.

Tal voulait retrouver sa mère et je comptais bien l'aider à le faire. Je ne savais pas trop comment, car à vrai dire je ne savais même pas à quoi elle ressemblait. Peut être que mon père lui avait déjà parlé ? Après tout il avait vécu longtemps à Timber.

- Je leur demanderai, je peux aller faire un tour au bar

Assurais je avec un sourire. Elle pouvait me faire confiance là dessus. J'étais le roi de l'abordage et les habitants étaient habités de me voir là bas pour discuter. J'étais surtout connu parce que depuis que j'étais tout petit je suivais mon père partout, même au bar. Résultat, les consommateurs habitués connaissaient bien ma petite tête blonde.

- Oh oui bien sur ! Je vais le chercher

Je la laissais deux secondes pour aller chercher dans mon sac mon téléphone. C'était dangereux de le garder avec soi. Il pouvait glisser et tomber dans le feu ou bien griller à cause de la chaleur.

- Au fait, ta maman elle s'appelle comment ?

Lui demandais je tout en lui tendant mon portable pour qu'elle inscrive son numéro. Cela serait plus pratique avec cette information que de demander si il se rappelait de la jeune femme qui avait abandonné sa fille...

Je ne m'étais jamais demandé comment mon père avait réussi à se faire empoissonner. J'avais simplement songé à lui trouver rapidement un antidote sans passer par la case de l'origine. Mais maintenant que Megara m'avait posé la question...est ce qu'on avait essayer de le tuer ? Effrayé par cette idée, je posai une main sur ma bouche. Peut être que quelqu'un avait découvert qu'il faisait partie de la résistance et avait tenté de l'éliminer ? Mes yeux s'écarquillèrent de plus belle à cette pensée, si c'était possible. Megara venait de mettre le doigt sur un problème que je devais résoudre. Il fallait trouver le criminel. J'essayais de me souvenir de ce que m'avait dit le médecin mais j'étais tellement sous le choc à présent et aussi dans mes souvenirs que c'était assez flou.

- Je sais pas trop je...mon dieu Tal si ça se trouve on a essayé de tuer mon père !

M'exclamais je, les yeux brillants de larmes. Si jamais il devait lui arriver malheur, je ne savais pas ce que je ferai. Le pire avait été cependant évité, heureusement. Je tentais de me remettre de mes émotions tant bien que mal. Un héros devait garder son sang-froid, en toute circonstance.

- Oui maintenant je peux y aller tout seul avec Willys ou ma cousine...

Ca ne m'étonnait même pas que Tal ait du mal à en faire de même. Avec son apparence, elle ne faisait pas du tout ses vingt ans. Quel âge avait elle exactement d'ailleurs ? Je me souvenais que l'on n'avait pas plus d'un an ou deux de différence.

Je lui amenait mon téléphone pour échanger nos numéros. Je souriais face à son fond d'écran qui était attendrissant. Alors que le mien était, comme on pouvait s'y attendre, un cliché de nourriture. Je rentrais mon nom dans ses contacts alors qu'elle me renseignait sur l'identité de sa mère.

- En effet ça ne va pas être facile de la retrouver...Mais à nous deux on y arrivera !

M'exclamais je avec un sourire réconfortant. On échangea nos téléphones à nouveaux et Tal me précisa que à son travail elle était connu sous Megara. Pourquoi donc ?

- Hum...je connais une apprentie, Kate, qui va bientôt passer l'examen...mais pourquoi tu t'appelles Megara là bas ?

Demandais je avec curiosité. Est ce que c'était parce qu'elle avait honte de son passé ?

Tal avait raison, le plus important était que mon père soit en bonne santé actuellement. Même si maintenant j'allai sans doute être parano, de peur que l'on tente encore une fois de le tuer. Je ne voulais cependant pas que mon amie soit mêlé à ça et se retrouve obligé de faire une requête pour moi. Le poison était partie, donc il n'y avait aucune raison de s'en préoccupé à présent. Il fallait que je ravale ma peur. La priorité était de retrouver la mère de Tal. Impossible de savoir si elle était vivante ou morte. J'espérais tout de même qu'elle était toujours de ce monde. Je savais ce que c'était de vivre sans une mère, et même si Tal pouvait le dire qu'elle aussi. Il y avait tout de même un petit espoir, que tout soit bien. Une famille à nouveau réunie. Alors, il était hors de question que je laisse la Seed se débrouiller toute seule.

- Mais peut être que du temps on en a pas...qui sait où se trouve ta mère...

Elle pouvait très bien être retenue prisonnière, torturé quelque part sans pouvoir demander de l'aide. Ou peut être aussi qu'elle allait parfaitement bien et se dorait la pilule au bord de la mer.
Tal m'expliqua ensuite la raison pour laquelle elle se faisait appeler Megara à son travail. C'était quand même étrange, mais je comprenais que c'était une façon pour elle de mettre son passé de côté. Cependant à mes yeux, Tallulah restait Tallulah, peu importe l'identité qu'elle prendrait.

- Je trouve pas ça puéril...A vrai dire c'est assez courageux d'avancer. C'est comme ça que je vois les choses, c'est ta façon à toi de tourner la page

J'étais ravie de savoir qu'elle connaissait Kate. Enfin, juste de vue manifestement. C'était dommage, car elle était une chic fille. Les deux d'ailleurs l'étaient.

- Observer une de ses amies ? Pourquoi ?

J'ignorais comment ça se passait à la BGU, peut être que c'était monnaie courante d'observer les autres ? Mais en tout les cas à l'extérieur, quand on faisait ce genre de chose, c'était qu'on cherchait un truc sur cette personne.

Douze ans. Le temps passait vraiment vite. Et malgré toutes ces années, Tal avait encore l'espoir de retrouver sa mère. Cette foi me donnait vraiment envie de l'aider et je serai triste si elle n'arriverait pas à atteindre son objectif. Même si je ne connaissais pas vraiment cette femme, juste entendu parler quand j'étais enfant. L'horrible mère qui ne s'occupait pas de sa fille et qui était parti du jour au lendemain. Je ne l'avais jamais rencontré. Et à vrai dire, j'en avais jamais ressenti l'envie. Peut être que si j'avais été plus grand je me serai permis d'aller la secouer. Mais à l'époque je n'étais qu'un gosse, et à part partager mon goûter et jouer avec Tal, je ne pouvais pas faire grand chose.

- Ca sera donc une enquête discrète...

Il ne fallait donc pas que son père ait vent qu'on interrogeait les habitants sur son ex-femme. J'ignorais même d'ailleurs si il revenait de temps en temps ici. Bly était après tout un homme très apprécié contrairement à sa femme.

- Je sais, un nom ne définie pas qui tu es !

Tallulah ou Megara, pour moi c'était la même personne. Si elle voulait qu'on l'appelle autrement à la BGU, elle avait ses raisons. Mais moi je continuerais à la nommer comme avant. Après tout j'étais son ami d'enfance non ? Il n'y avait pas besoin qu'elle se cache derrière un deuxième nom en ma présence.

- Je vois...elle a pas eu une enfance facile non plus...je pense que j'aurai préféré grandir à Timber que au milieu d'un centre d'entrainement de Seed...Même si, ça n'a pas vraiment réussi de ton côté...mais au moins maintenant, tu as ton père ! Et c'est une bonne chose !

Déclarais je avec un sourire. En parlant de père, le mien venait juste de rentrer dans la forge. Toujours souriant, j'allai l’accueillir joyeusement à l'entrée. Presser de lui montrer l'invitée surprise. Même si cela faisait longtemps, je lui avait beaucoup parlé de la petite fille avec qui je jouais et mangeait. En réalité, j'avais tout partagé avec mon père sur mes fréquentations.

- Papa ! Viens voir qui viens nous rendre visite ! Tu te souviens de Tallulah ?

Demandais je en l’amenant avec moi par le poignet vers la jeune Seed. Mon père l'a regarda brièvement  et sans un mot, parti dans le fond du bâtiment. Quelques secondes après des bruits de marteaux se faisait entendre. Il venait vraiment de me mettre un vent ? Je gonflais mes joues, vexé par cette attitude. Un simple oui ou non, m'aurait suffit. Surtout que ce n'était pas sympa vis à vis de Tal.

Loin des oreilles. Il n'y avait aucun soucis. De toute façon je ne risquait de pas de croiser son père ici. Et puis je quittais rarement Timber. La dernière j'étais simplement allé à Balamb pour trouver un remède pour soigner mon père. Alors Tallulah n'avait aucune inquiétude à avoir sur la discrétion de son enquête. Je ne savais même pas si Bly me connaissait. Surement savait il qui était Duke, après tout cela faisait longtemps que mon père habitait à Timber.
Tallulah me confiait qu'elle aurait aimé grandir à Balamb avec ses deux parents. En même temps j'imaginais bien que c'était le souhait de tous les enfants de vivre avec sa famille. Surtout lorsque l'on avait perdu l'un de ses deux parents, voir la totalité. Je la fixai, tandis qu'elle me demandait de regarder ses yeux en s'approchant de moi. Je n'avais pas fait attention, mais dans mes souvenirs ses pupilles n'étaient pas bleus. Surtout que ça avait l'air pas vraiment un bleu naturel, beaucoup plus vif que le mien. Etait ce des lentilles ? Ou un quelconque phénomène qui se passait chez les Seeds ?

- Pourquoi est ce qu'ils ne sont plus de la même couleur ? Je les aimaient bien moi, avant

Déclarais je avec un sourire. Je trouvais que le gris de ses yeux, lui allait bien. On disait qu'on pouvait lire quelqu'un à travers son regard. Et vu la vie de Tallulah qui n'était pas très joyeuse, cela traduisait bien sa jeunesse sinistre.
Mon père rentrait enfin, et je voulais lui annoncer que ma vieille amie était là. Malheureusement, je ne m'attendais pas à un tel accueil envers la jeune Seed. Parfois, je me demandais si l'antidote avait bien fonctionné ou si le poison avait eu le temps de lui toucher le cerveau. J'étais mal pour Tallulah qui n'avait pas l'air plus blessé que cela.

- Quoi ? Non, tu étais mon amie, il ne pouvait que t'apprécier !

Je préférais penser que mon père ne se souvenait pas d'elle plutôt qu'il ne l'aimait pas. J'allai aussi devoir retourner au travail, avant de me faire disputer.

- Tu sera toujours la bienvenue !

Rétorquais je en la serrant dans mes bras pour lui faire un câlin d'aurevoir. Car elle avait dit elle même qu'elle repasserait à Timber, ce n'était donc pas un adieu. Et puis comme on avait échangé nos numéros, on pourrait se parler par message ou se téléphoner.

- Prend soin de toi d'accord ?