[Event] Mission : Protéger Balamb City

Ce matin même, le Directeur Kramer était parti pour Galbadia avec un contingent du SEED. Il n’avait pas tenu bon d’en informer NORG. Ce  dernier partait donc du principe que lui non plus n’avait pas de compte à rendre. C’est pourquoi, pour la première fois en plusieurs décennies, il avait quitté son bureau pour aller occuper celui du Directeur. Il avait passé la matinée à envoyer des SEED sur les missions les plus rémunérées, opposant des refus catégoriques à celles qu’il considérait comme du bénévolat.

En début d’après-midi, il avait reçu un appel du pouvoir en place à Balamb. Ils étaient totalement paniqués car des monstres au comportement étrange avaient assailli la ville. Cela avait poussé NORG à la réflexion. Les monstres de la région étaient bien trop faibles pour qu’envoyer des SEED soit rentable pour la BGU. Pourtant, Balamb était un très bon client et maintenir des relations cordiales avec eux était primordial. Alors qu’il réfléchissait, le Shumi eu un éclair de génie. N’y avait-il pas, au sein de cette école de jeunes gens pleins de fougue, sachant se battre et qu’il n’aurait pas besoin de rémunérer ? Oui, les cadets seraient parfaits pour une mission de ce genre! On ne pouvait nier que ce serait là un bon entrainement et ces monstres n’étaient pas plus puissants que ceux de la serre de combat après tout.

NORG envoya donc ses Templiers afin de rediriger vers lui les divers cadets qu’ils trouveraient errant dans les couloirs. Il lui suffirait ensuite de les envoyer en mission. Le Shumi entendait déjà d’ici le doux tintement des gils.

Pendant ce temps, les civils résidents ou de passage à Balamb se retrouvent aux prises avec les monstres de la région. La plupart d'entre eux sont trop jeunes pour se souvenir de l'époque ou ce genre d'événement était récurent. Certains savent se battre et tente vaillamment de se défendre alors que les autres fuient les monstres à la recherche d'un abri. Les uns comme les autres seront surement soulagés de voir arriver les cadets.

Dans ce premier post, les cadets pourront décrire le moment où l'ordre de mission leur a été communiqué et leur arrivée (en voiture) à Balamb City.
Les civils pourront décrire leur début de journée et l'invasion des monstres dans la ville.

Le délai de réponse est de 72 heures (soit 3 jours), il commence à courir dès la réponse de votre prédécesseur. La mission est en plusieurs tours et si chacun prends 3 jours pour répondre, cela donne 27 jours pour un tour, autant vous dire que pour que la mission conserve son dynamisme, plus vous répondrez rapidement et mieux ce sera. Dans tous les cas de figure, au bout des 3 jours réglementaires, votre tour est sauté et celui du suivant commence à courir. Pensez donc à surveiller régulièrement ce sujet!

Si votre tour est sauté deux fois de suite, votre personnage sera considéré comme ayant abandonné la mission.

N'oubliez pas, lors des events, toute action peut avoir des conséquences aussi bien pour votre personnage que pour l'intrigue globale du forum. Bon courage!

Spoiler:

C'était une première, un ordre qui avait surpris les jeunes mobilisés qui, sans le comprendre, avait suivit les directives des templiers venu à leur rencontre. Peut être certains se seraient montré excités, avide de faire leur preuve et presque naïvement heureux d'aller tâter du monstre à l'extérieur. Marcy, elle, se montrait moins enthousiaste que certains à l'idée de participer à cette mission sois disant régenter par le sous-directeur NORG. Les templiers avaient été plutôt vagues, prétextant qu'ils avaient besoin de renforts pour endiguer une attaque de monstre fou qui sévissaient dans la station balnéaire. S'ils se montraient comme à leur grande habitude impassibles, la rouquine trouvait la situation préoccupantes et ne saisissait pas bien pourquoi l'on envoyait les plus jeunes régler un problème pour lequel ils étaient de toute évidence sous-qualifiés. Car si d'aucuns n'y voyait là qu'un problème mineur, elle, se rappelait non sans craintes des invasions de monstres conduite par Cydaée pour prendre le contrôle du continent Galbadien. Peut-être était elle paranoïaque, peut être n'était ce qu'une mauvaise coïncidence, n'empêche qu'elle craignait que cela ne cache quelque chose de plus gros et en balayant du regard ses camarades plus tard, il ne lui semblerait pas être la seule à le redouter.

Un véhicule avait été mis à leur disposition et des templiers se chargèrent de le lui indiquer. Entre temps elle avait eu le temps de contacter ses parents et si elle avait craint comme souvent qu'ils ne répondent pas à ses sollicitations, ils l'avaient rapidement rassuré en lui promettant qu'ils étaient confinés chez eux et ne s'atréveraient pas à sortir tant que la situation n'étaient pas maîtrisé. Un discours qui la surprit (ils n'avaient jamais pour habitude d'être raisonables et encore moins de s'en remettre à un corps armée) mais dont elle se contenta, trop soulagée de les savoir à l'abbris. Assise dans la voiture, elle pianota une dernière indication avant le départ du véhicule : qu'ils ne sortent pas tant qu'elle ne leur aurait pas donné le feu vert. Elle préférait insister sur ce point, elle n'avait pas encore mesuré l'ampleur des dégâts dehors mais pour l'heure, il restait plus prudent de se cloisonner chez sois.

Des camarades grimpèrent à côté d'elle, elle répondit d'un évasif coup de tête à ceux qui la saluèrent avant de croiser ses bras contre sa poitrine et de poser sa tête contre la vitre. Sa batte de base ball à ses pieds et la boule au ventre, elle attendait le départ.

Recevoir un ordre, lorsqu'elle se dirigeait vers la salle du comité des fêtes, n'était pas ce que Aya avait prévu, ce matin là. Recevoir une mission était bien loin de ce qu'elle pensait qu'elle aurait à faire, surtout qu'elle avait toujours cru que sa première mission serait l'examen du SeeD. Ce n'était pas le genre du directeur d'envoyer des cadets en mission. En entraînement, peut-être. Aya se rappelait de certaines occasion pour lesquels elle avait pu créditer ses heures d'entraînements à la serre par des combats hors de la BGU; elle se disait donc que ce serait probablement ce qu'ils espéraient faire. Comme à leur habitude, les Templiers n'étaient ni bavard, ni précis quant au but de cette mission. Aya, comme à son habitude, leur faisait comprendre avec des regards brûlant, visiblement insatisfaite du manque de communication de la part de ceux qui, visiblement, ne se souciait pas de la sécurité de leur cadets, ne leur donnant à peine qu'un briefing leur mentionnant l'arrivée de monstres dans la ville. C'était frustrant et même si Aya leur mentionnait qu'il devait leur en dire plus, elle n'était répondu que par le silence, ou par indication de se rendre aux stationnement de la BGU pour prendre place dans l'une des voiture. Les roulements de yeux qu'elle leur donnait n'y faisait; sauf qu'elle ne se fâchait qu'elle même, au fond.

Arrivant à la voiture, Aya sortie son portable pour envoyer un message à sa mère, pianotant comme une professionnelle pour demander à sa mère si elle était en sécurité. Apparement, elle s'était enfermé avec la mère de Zeke, dans la maison des Hepburn. Bien qu'elle fut heureuse de savoir que sa mère, ainsi que celle de son ami d'enfance, étaient bel et bien en sécurité. Ce qu'elle espérait, c'est que Ezekiel et elle n'aurait pas à vivre un moment de malaise de plus, après leur dernière rencontre. Tout deux ne s'étaient pas revu et, honnêtement, elle n'était pas certain d'ou se situait leur relation, depuis la dernière fois, et ce n'était pas en pleine mission qu'elle voulait régler sa. Même si elle aimait le drame autant que de battre contre des monstres.

Halebarde pliée à la main, Aya rangea son portable pour ensuite prendre place dans la voiture, remarquant la présence de sa colocataire, qui semblait perdu dans ses pensée. "Salut, gamine!" Un petit sourire en coin qui se voulait chaleureux; il ne valait mieux pas qu'elle se mette des gens à dos. Sagement, ce qui était contraire à son habitude, elle attendait, observant et analysant ceux qui entraient dans la voiture, question de savoir avec qui elle travaillerait.

Afin d’éviter mon colocataire insupportable, j’avais fait une nocturne à la serre de combat. Comprenez que j’avais obtenu l’autorisation de m’entrainer de nuit (tant qu’il s’agissait d’entrainement, les pouvoirs en place ici n’étaient pas trop regardant). Une fois épuisé, j’avais atteint la zone secrète et sorti la couverture que j’avais emporté avec moi avant de me caler dans un coin. Bon, d’accord, ca me donnait un petit air de sans domicile fixe, mais c’était toujours mieux que de supporter l’autre abruti. On avait cru bon de m’installer avec un autre transfert du G-Garden. Ils avaient juste négligé que l’ego de ce type était suffisant pour remplir les deux chambres.

Après cette nuit désagréable, je m’étais réveillé d’une humeur de dogue. Même la douche chaude que je m’autorisais afin de dénoué mon dos mis à mal par le sol dur ne suffit pas à chasser les nuages noirs qui semblaient me pourchasser. Je quittais la cabine pour retrouver les vestiaires avant d’enfiler ma tenue. Pas d’uniforme pour moi, je n’avais pas spécialement envie de porter les couleurs de la BGU et tant pis si cela agaçait prodigieusement les petites fouines du comité disciplinaire.

Alors que je sortais de la serre de combat, des bruits attirèrent mon attention. Ce ne fut qu’en voyant Kramer au loin, sortir de l’ascenseur et se diriger vers la sortie extérieure accompagné de gens inconnus que je fronçais les sourcils. Enfin, ça et le fait qu’il portait… Etait-ce une tenue de combat ? C’était vraiment trop bizarre. Je me cachais donc derrière un des arbustes dont on avait agrémenté le couloir pour essayer de dénoué la situation. A vrai dire, je n’avais pas appris grand-chose à part qu’il semblerait que notre charmant Directeur parte en mission. Ca ne m’inspirait en tout cas rien de bon. Entre ça et son petit discours de la dernière fois, les choses semblaient s’accélérer un peu trop rapidement à mon goût. Perplexe, je m’installais à la cafétéria, m’allongeant comme à mon habitude sur un des bancs tout en mâchonnant un Bretzel que la cuisinière m’avait généreusement offert.

Une heure plus tard, je reçu un message de la Secrétaire du Directeur Kramer pour m’informer que mon entretien avec le Directeur prévu avec le Directeur était annulé. J’avais complètement oublié ce détail. Apparemment un instructeur s’était plaint de mon comportement. Nanoo sans doute. Il faut dire qu’étant donné qu’on n’acceptait plus que je sèche, j’avais manifesté mon ennui profond de façon un peu trop bruyante. En fait, je m’étais mis à ronfler en plein milieu de son cours. Mon trouble de l’attention ne me permettait pas de faire face à des leçons aussi soporifiques. J’avais bien essayé de faire comprendre à l’instructeur que c’était médical, il ne semblait pas m’avoir cru. Ou alors il n’y voyait pas une bonne excuse. Enfin, il s’agissait peut être d’un autre instructeur que j’aurai mis en rogne. Tout restait envisageable.

Le reste de la journée s’était passée sans anicroche particulière jusqu’à ce qu’un templier fasse irruption devant moi avec un ordre de mission dément. Heu ? Depuis quand les cadets recevaient des missions ? Kramer qui partait Hyne sait ou en équipement de tueur et maintenant ça… On était en compression de personnel ou bien ? Le SEED était en déficit ? Non parce que si c’était le cas ce serait gentil de nous mettre au courant. Franchement, on marchait sur la tête. J’attrapais au vol mes armes avant de suivre le Templier énervé. Tout en marchant, je tapais un rapide SMS afin de savoir comment allait ma mère. Mon père étant en mer, il était sans doute plus en sécurité qu’elle. J’avais beau leur en vouloir, j’étais tout de même inquiet. Le Templier n’avait pas l’air pressé de s’expliquer et m’accompagna manu militari vers un véhicule. Un genre de van à peine plus grand qu’une voiture ou on pouvait logé 5 personnes conducteur compris.

« Bon ça suffit le délire là. Je peux voir l’ordre de mission ? Depuis quand on envoie des cadets ? Et surtout, il est passé ou Kramer ? On n’est pas sensé le voir pour un briefing avant de partir ? »

Le Templier me lança alors un regard froid et méprisant avant de me tendre un bout de papier. La signature n’était en aucun cas celle du Directeur Kramer. Si j’avais entendu parler du sous-directeur, je ne savais pas qu’il lui arrivait de diligenter des missions. Perplexe, je m’apprêtais à poser d’avantage de question

« Pas le temps pour les jérémiades. Voilà les clés. Vous partez dès que la voiture est pleine. »

Me jetant les clés comme on jette des cacahuètes à un singe, il profita de mon réflexe instinctif pour s’éclipser. Mon téléphone bipa pour m’indiquer une réponse de ma mère. Tout allait bien. Ouf. J’entrais ensuite dans la voiture, surpris de voir que deux personnes y étaient déjà installées. J’aperçu d’abord Marcy à qui j’adressais un sourire chaleureux. « Hey Marc’. » Sourire qui mourut rapidement sur mes lèvres, se transformant l’espace d’une seconde en rictus alors que j’apercevais la brune incendiaire à ses côtés. C’était bien ma veine. Je n’avais aucune idée de comment me comporter avec elle depuis notre dernière rencontre. C’était gênant. Très gênant. « Aya. » Neutre. Sans fioriture. J’étais presque fier de moi. L’ambiance allait être géniale. Car ce n’était pas Marcy qui aiderait à temporiser entre nous. Nerveux, je tapotais sur le volant. La patience n’avait jamais été mon fort. A bout de patience au bout d’à peine 2 secondes, je me tournais vers mes passagères, leur agitant l’ordre de mission sous le nez. A part la signature de NORG, il n’y avait pas plus de précisions que ce que le templier m’avait annoncé.

« Je suis le seul à trouver que ça pue le traquenard ? »

Et pourtant, s’il y avait bien une chose que les Garden m’avait appris c’est qu’une mission était une mission, qu’elle nous inspire ou non.

Alexiel n’avait jamais fait de mission, normal à son âge. Quand tout suivait l’ordre des choses, les Cadets effectuaient leur première expérience réelle du terrain lors de leur examen de fin d’étude, qu’ils pouvaient heureusement passer plusieurs fois. Alex n’avait jamais encore pu le tenter car elle avait tout juste vingt ans. Elle serait de la prochaine fournée.

En ce qui la concernait, elle ne se laissait pas distraire par les mauvaises ondes qui régnaient à la BGU depuis l’annonce de Kramer au Festival. Elle avait été choquée sur le moment, puis, elle avait décidé que peu lui importait car même s’ils se devaient d’obéir aux ordres, ça ne contredisait pas son objectif de devenir plus forte pour protéger les civils.

Et puisqu’on en parlait, elle se fit aborder alors qu’elle se rendait tranquillement à un entraînement de magie (elle essayait de progresser à ce niveau). Le Templier lui donna un ordre de mission. Alex’ resta un moment interdite, les yeux ronds fixés sur le papier. Puis, elle se reprit et se redressa de toute sa hauteur (et comme elle était assez grande, ça ne manquait pas de faire son effet). « Pas de soucis, j’y vais de suite ! » Elle ne prit pas la peine de réfléchir, elle devait absolument aller massacrer les monstres en ville, déjà parce que si vous avez bonne mémoire, la famille de la jeune fille vivait à Balamb… Elle ne comptait donc pas tergiverser. Si on les envoyait, c’est qu’ils pouvaient le faire, et en ce qui la concernait, elle passait le plus clair de son temps à s’entraîner. Elle devait pouvoir se battre, même si elle devrait toujours compter sur sa force et ses armes plus que sur sa magie, toujours un peu trop faiblarde à son goût. Elle aurait aimé avoir les facilités de Joris en la matière.

Arrivée à la voiture, elle eut le plaisir de ne voir que des visages connus : Marcy qu’elle avait rencontré après le festival, ainsi que Aya et Zeke, ses camarades… et parfois amis, ça dépendait de leur humeur à eux, car pour Alexiel, tout le monde était potentiellement son ami hein ! Seulement ils étaient tous moroses et/ou de mauvais poil. Elle sentit tout de suite que cette première mission de terrain ne faisait pas exception à la règle, Zeke râlant tant qu’il pouvait… c’est à dire pas beaucoup en fait, car il ne pouvait pas aller à l’encontre d’un ordre, même n’émanant pas de leur directeur. C’était un peu bizarre que ça ne vienne pas de Kramer d’ailleurs… mais il avait peut-être mieux à faire que de s’occuper du nettoyage des rues.

« Salut les amis ! Prêts à taper du monstre ? » Avec un sourire innocent, elle chargea son arme à feu, le tableau créant une dissonance. Alexiel était douce, gentille et très aimable, pourtant, elle était aussi capable de se battre aussi férocement que n’importe qui, peut-être plus car elle oubliait tout une fois sur le terrain. « Pourquoi est-ce que ça serait un traquenard ? Avec tout ce qui se passe, ils manquent peut-être juste un peu de monde pour les missions les plus basiques. Et puis, on ne va pas laisser des civils se débrouiller avec des monstres, si ? » Elle termina d’armer son pistolet, vérifiant le viseur en parlant, l’arme pointée dans le vide, mais pas si loin que ça de l’oreille de son camarade grognon. Notons qu’elle le faisait exprès. Zeke avait-il oublié qu’ils savaient tous se battre ? Bon. Elle avait plus de doutes pour ce qui concernait Marcy, mais pour eux trois, ils étaient plus vieux, et ils approchaient de leur examen. Il fallait que Zeke se détende hein ! Si ça se trouve c’était même un pré-examen camouflé ! Avec une sorcière folle dans la nature, ça ne serait pas si étonnant que ça qu’ils changent les modalités d’obtention du diplôme…

« Bon, on attend encore beaucoup de monde ? » Elle regarda la voiture, il ne restait plus beaucoup de place, ça n’allait plus tarder à devenir intéressant. Elle eut une pensée pour ses parents, elle espérait qu’ils n’avaient pas de problème avec les monstres dont il était question dans l’ordre de mission...

Si la surprise fut ma première réaction que j'eus en entendant le templier. Bien que cela, été considérait comme une mission l’événement me faisait plus penser à celui que nous avions eu l'an dernier avec les monstres de la serre qui s'étaient échappés et donc qu'il avait fallu maîtriser. Cette pensée me fit me demander comment aller Leroy, un instructeur qui avait disparu ... Sûrement une mission importante donnée par la B.G.U.

Quoi qu'il en soit je ne fis aucun commentaire sur le fait que c'été un ordre inhabituel et partir donc rapidement chercher mes chakrams. Je ne les avais pas pris sur moi aujourd'hui, car ma journée avait organisé de telle façon que j'allais la passer à la bibliothèque, j'avais besoin de faire des recherche pour un devoir.

En arrivant dans la chambre, je constatai sans surprise qu'elle était vide, je pris rapidement mes armes, me demandant au passage si Alex' avait déjà été recrutais pour cette intervention. Bien que nous étions toutes les deux des cadets et que je ne doutais pas des compétences de ma colocataire, je ne pus m'empêchait d'avoir un petit pincement de cœur d'inquiétude pour elle, puis pour tous les autres cadets.

Mais je me repassais rapidement, en me passant la liste des monstres près de Balamb et s'ils n'y avaient pas de monstres inhabituels qui se joignaient à la partie alors tout le monde devraient gérais son combat. Je me fis tout de même la promesse d'intervenir auprès de n'importe quels élèves si je sentais qu'ils étaient en difficulté.

Ce qui me demanda le plus de courage dans cette préparation de mission fut encore et toujours la même chose, retournait encore une fois dans une voiture. Certes, j'avais grandement vaincu ma peur, mais cela ne signifiai pas que j'étais parfaitement à l'aise dans l'un de ses véhicules, mais ayant déjà fait le trajet de mon propre chef, plusieurs fois dans l'une d'entre elle cela allait beaucoup mieux, entendais par là que je restais consciente pour répondre si l'on me parle.

Pourtant, c'est tout fébrile que je pris place dans la voiture que l'on m'indiqua, laissant passer un bonjour entre mes lèvres, sans pour autant lever la tête pour voir qui était présent dans la voiture, mais avoir le nombre de jambes il ne restais qu'une place dans cette voiture, mais il avait pas mal de voitures mis à disposition.

Profitant que j'avais la tête un peu penché, je m'attrapai les cheveux pour pouvoir me faire une queue-de-cheval haute. J'essayai de lisser comme je le pouvais le haut de ma tête, mais t'en pis pour les quelques bosses au-dessus, nous n'étions pas là pour un concours de beauté.

Nova avait profité de sa journée de congé pour faire un tour en ville. Elle manquait cruellement de livres à la BGU et un détour par la librairie semblait être le meilleur moyen de passer le temps. Celle de la rue principale offrait beaucoup de choix mais elle avait déjà lu la majorité des livres proposés et ceux restants ne lui plaisaient pas. Elle s’apprêtait à apostropher le libraire pour avoir ses recommandations quand une petite carte de visite attira son attention. Dans le quartier résidentiel, une petite boutique éclectique possédait des ouvrages peu communs, selon les informations. Elle n'était pas convaincue mais aller y faire un tour ne lui coûterait rien.
Dans les rues régnait un calme idyllique interrompu par le rire des enfants et les conversations joyeuses des passants. Nova s'autorisa un sourire ingénu. Peut être allait-elle profiter du soleil pour prendre un repas dans le parc… Avant qu'elle ne puisse s'attarder sur ses options, un cri déchira l'air. Un cri dont elle reconnaissait les teintes de frayeur. Plusieurs autres personnes se joignèrent à la première et la ville sembla se remplir de hurlements qui lui déchirèrent les tympans. Le coeur battant, elle dévala la pente à la recherche de l'origine du tumulte. Alors elle vit.

Le monstre occupait toute la rue, bloquant tout passage vers l'arrière. Une multitude de personnes fuyait vers elle telle une marée humaine. Les corps ne se distinguaient plus, amas de bras de jambes et de têtes dont les yeux reflétaient tous l’horreur. Plus que la créature, le mouvement de foule faisait ses victimes, menaçant même d'emporter Nova dans sa folie. Elle se cacha dans une alcôve, laissa le temps aux plus pressés de se frayer un chemin. Elle fut surprise de constater leur nombre assez réduit, comparativement à ce qu'elle avait imaginé au début. Elle risqua un coup d'oeil quand les cris s'étouffèrent au loin. Seul le monstre restait, ainsi qu'un enfant gisant au milieu de la rue, la tempe ensanglantée. Le larva était encore loin, il avait dû être écrasé par la foule. Sans une once d'hésitation, Nova se précipita vers le garçon pour l'emmener en sécurité. Elle le prit dans ses bras et couru aussi vite que ses jambes le pouvaient le plus loin possible du monstre. Elle n'avait malheureusement pas l'endurance des SEEDs et dû rapidement chercher un endroit où se cacher. L'enseigne d'un café attira son attention et elle entra sous les yeux inquiets des clients. De par leurs expressions, elle comprit qu'ils étaient au courant de la situation. Elle posa le petit sur une table vide avant de se tourner vers un serveur.

“Quelqu'un a contacté la BGU?”

On lui répondit par l'affirmative d'un signe de tête et elle se concentra sur son jeune patient. Ne restait plus qu'à attendre sagement l'arrivée des SEEDs qu'elle irait rejoindre au plus vite.

Sécurité et Balamb allaient toujours dans la même phrase. C'était ce que j'avais pensé jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à croiser une espèce d'énorme chenille toute moche. Des monstres, j'en avais déjà vu vu que la forêt près de Timber en hébergeait pas mal. Ma question était donc : qu'est ce que cette chenille faisait là ? Sa présence avait mis les habitants en panique et je regrettais de ne pas me balader avec l'épée que Megara m'avait prêté. Heureusement, j'avais ma petite besace remplis de petits cadeaux . Des "au cas où" suggéré par Flora. D'ailleurs j'espérais que ma cousine était quelque part à l'abri et non en train de faire tourner la tête des jeunes hommes Balambiens. C'était sa nouvelle lubie en ce moment. Pas pour coucher non, pour avoir des trucs gratuits. Ma cousine était fourbe. Il ne me serait jamais venue à l'idée de me servir de mon charme pour faire payer les autres...Je n'en avais pas besoin puisque j'avais des amis qui savaient ma condition et n'hésitaient pas à me venir en aide.

Croyez le ou non mais comme par hasard j'avais oublié mon téléphone portable. Quand je disais que je n'avais pas de chance, ce n'était pas une blague. J'espérais tout de même que ma poisse ne s'était pas étendue sur toute la ville et que quelqu'un avait prévenu des renforts. Je m'attendais à voir Kate ou Megara débarquer. En deux secondes, la ville serait débarrassés des monstres.
Il y avait une bestiole volante qui venait de surgir d'une ruelle juste à quelques mètres de mois. Je m'étais reculé avant de saisir une chaise sur la terrasse d'un café. Je l'abattais de toute mes forces sur le monstre bleu qui se retrouva sur le sol. Et un point pour Za...Je n'avais même pas le temps de savourer ma victoire que trois de ses copines arrivaient. Bon là c'était un peu trop. J'abandonnais ma chaise rapidement pour me mettre à courir à l'intérieur du café où il y avait déjà pas mal de réfugié. Dont la petite fille qui avait été blessé à cause de la foule. La panique faisait des ravages, c'était bien pour ça que j'étais jamais paniqué.

Cela faisait à peine une semaine que je m’étais installée dans ma nouvelle villa à Balamb City. Suite aux événements de Deling, j’avais voulu me mettre au vert quelques temps. Prendre un peu de temps pour moi et m’éloigner de l’agitation. J’avais bien failli mourir après tout. Heureusement, ni les journalistes ni mes fans n’en avaient eu vent. Pour eux, je prenais simplement un peu de vacances après ma dernière tournée. Mon contrat de protection avait pris fin et, si je devais être parfaitement honnête, ma volonté de m’installer à Balamb n’était pas tant liée au côté paisible des lieux que de sa proximité avec la Balamb Garden University.

J’avais peu quitté l’enceinte de ma villa depuis mon arrivée si bien que peu de gens étaient au courant de ma présence dans la station balnéaire. Les murs d’enceinte et le portail sécurisé me protégeait de toute façon de toute possible intrusion. Ou tout du moins, c’était ce que je croyais jusqu’à ce qu’un monstre ailé face son entrée dans mon jardin en faisant hurler à la mort ma femme de ménage qui passait par là. Lâchant mon piano et mes partitions, j’attrapais mon arme sur la table basse tout en me précipitant dehors à une vitesse qui démontrait toute l’aisance acquise sur les différentes scènes de Dol. Je retrouvais mon employée avant de cribler de balles le corps de l’insecte volant qui émis un son inarticulé avant de choir vers le sol. L’attrapant par le bras, je conduisais Lorena à l’intérieur avant de fermer les portes. Je me dirigeais ensuite vers un des tableaux de la villa derrière lequel se trouvait un coffre-fort. Je tapotais rapidement un code avant de libérer d’autres armes et une ceinture de chargeurs que je me passais autour du cou. Une fois les armes en place, je refermais le coffre et me tournait vers mon employée.

« Restez enfermée ici, je vais voir ce qu’il se passe en ville. »

Sans lui laissé le temps de répondre, je me dirigeais vers le centre-ville, arme à la main. Après tout ce que j’avais vécu, ce n’était pas quelques petits monstres qui me faisaient peur et ma curiosité était bien plus forte que la prudence. En fait, pour tout avouer, je m’ennuyais à mourir ces derniers jours. Un peu d’action ne me ferait pas de mal. Pourtant, j’entendais d’ici la crise que me ferait Mateusz pour ce que je m’apprêtais à faire.

J’évitais une bonne partie des monstres, me contentant d’évaluer leur nombre pour me faire une idée de la situation. Beaucoup parleraient d’inconscience en me voyant avancer tranquillement dans les rues de la ville. J’avais confiance en ma capacité à survivre à n’importe quoi. Peut-être un peu trop. Je n’étais pas sortie tout à fait indemne psychologiquement de mon expérience de mort imminente. Une chose était sure, je n’avais pas assez de balles pour lancer des tirs imprécis sur les monstres comme précédemment. Et ils étaient bien trop nombreux pour que je puisse jouer les justicières et défendre la ville à moi seule. C’est alors que je vis un jeune homme brun se faire courser par trois Elmidea avant d’entrer dans un café. Ajustant mon arme et trouvant un angle de tir, je prenais mon temps avant d’enchainer trois tirs ajustés en pleine tête des bestioles volantes. J’étais encore à plusieurs mètres si bien que je n’eu pas à subir les projections de sang (sans compter l’effet de surprise que cela m’avait apporté). Repoussant une mèche de cheveux derrière mon oreille, je me dirigeais à mon tour d’un pas nonchalant vers le café. Je n’étais pas dupe, tant que je pourrais maintenir une certaine distance avec les créatures, je ne risquais rien mais pour peu que j’ai à en affronter une frontalement, ce serait la mort assurée. Jetant un dernier regard dans la rue, le temps d’apercevoir que les coups de feu avaient attiré l’attention de la faune locale, je pénétrais dans le café en faisant claquer mes talons contre le parquet. Refermant doucement la porte, je me retournais pour faire face au capharnaüm ambiant.

Imperméable au danger, j’adressais un grand sourire aux réfugiés qui me regardaient avec des yeux ronds de surprise. Ils ne devaient pas voir de célébrités tous les jours on dirait. Ou alors c’était es armes. Il est vrai que Ji qu’alors, j’avais gardé ce secret bien gardé. Mais, avec la mise hors d’état de nuire d’Hunter. Cela n’avait plus vraiment d’importance.

« Et bien… Et dire qu’on m’avait dit que Balamb était un endroit calme. »

Faisant fi du silence qui suivi, je rangeais mes armes au niveau de mes flans avant de prendre appui sur mes bras pour m’asseoir sur le bar. La manœuvre avait très légèrement fait remonter ma robe mais je n’en avais que faire. Et puis j’étais largement moins vêtue lorsque je me produisais sur scène. Je pianotais avec mes doigts sur le comptoir, le regard rivé sur la porte, prête à dégainer au moindre mouvement suspect.

Si Marcy était soulagée d’être entouré de visages connus, elle l’était moins en constatant qu’elle était la plus jeune du groupe. Les quatre cadets qui montèrent après elle dans le véhicule avant qu’on en referme la porte étaient tous en âge de passer l’examen du SEED, ce qui était évidemment loin d’être son cas. Instinctivement son regard se porta sur l’arme à ses pieds, celle qu’elle avait choisis par défaut, à défaut justement d’en avoir une de prédilection contrairement à ceux qui l’entouraient. Ezekiel appelait déjà au traquenard et quelque part elle fut rassurée de ne pas être la seule à trouver cet ordre étrange. Plus optimiste, Alexiel renchérit en affirmant que la BGU savait pertinemment ce qu’elle faisait. Le regard de Marcy se balada alors entre les deux élèves, ne sachant trop à qui donner raison et disposant de bien trop peu d’informations pour pouvoir trancher. Elle continuait de trouver la missive étrange et aurait voulu croire comme la jeune femme que l’établissement les envoyait en pleine conscience de cause, qu’il aurait idiot de leur part de le faire s’ils ne les savaient pas capables d’accomplir une tache au demeurant ingrate et qu’ils n’avaient donc aucun souci à se faire. N’empêche, on avait beaucoup insisté sur le fait que les cadets n’étaient ô grand jamais envoyés en mission, aussi, était il bien sage de croire qu’aucun SEED n’était disponible pour accomplir celle ci ? Marcy finit par glisser un regard vers le blond qui lui faisait face, comme pour lui signifier silencieusement qu’elle trouvait cela aussi louche que lui avant de se caler bien au fond de son fauteuil.

Quand ils arrivèrent à Balamb, elle fut la dernière à sauter hors du véhicule. Resserrant sa prise sur sa batte, la bouche sèche et les jambes étrangement vacillante, elle releva son visage vers la ville et constata les dégâts de ses propres yeux. Des bris de verres jonchaient le sol par endroit, portes et fenêtres étaient closes, pas âmes qui vivent dans les rues à part quelques monstres qui semaient la panique. Instinctivement elle suivit le mouvement, marcha sur les pas de ses ainées en surveillant leurs arrières et les laissa donner les premiers coups. Elle régla le compte d’un Elmidea qui fonçait vers Aya en lui administrant un puissant coup de batte, fixa briévement la bestiole retomber au sol alors que ses ailes battaient une dernière fois l'air péniblement et accéléra le pas pour rattraper le groupe.

Leur traversé les conduirent tout droit vers le petit café de la cité balnéaire, là, on s’y était manifestement rassemblé. Au moment même ou ils arrivèrent à la hauteur de l’établissement, les monstres parvenaient à briser une fenêtre. Elle n’avait pas pour habitude de voir ces bestioles collaborer, c’était comme si elles suivaient un plan d’action, ce qui les rendaient d’autant plus effrayantes. Profitant d’être la plus petite du groupe et animé d'un dessein indicible, elle se fraya le plus rapidement un passage dans le café, effrayé par la perspective qu'on puisse blessé ceux qui s'y étaient réfugiés et bloqua le passage à un Larva. On fonçait déjà vers le fond de la pièce et elle eut tout juste le temps de reconnaitre les boucles brunes de Zael qu’elle le fit reculer d’un mouvement ferme du bras avant de flanquer un premier coup de batte au monstre. Il était impensable d’utiliser la magie ici, mais cette bestiole là était plus résistante et elle espérait être secondé rapidement par ses collègues d’infortune.

Apparement, Aya avait le chic pour se maudire elle-même. Il avait fallu que Zeke soit là, lui aussi; la cadet pouvait blamer le karma ou encore le fait qu'elle avait souhaiter qu'il ne soit pas là, mais elle blâmait évidemment les templiers de l'avoir envoyer dans le même car qu'elle. La brune soupçonnait parfois que ceux-ci se faisaient un malin plaisir à découvrir tout ce qui se tramait entre les élèves, question de pouvoir remplir la vie des étudiants de malaises. Elle avait vécu beaucoup trop de ce genre de moment pour ne pas les soupçonner de quelque chose. Du moins, la cadet savait qu'elle le ferait, si elle était templier. Bref, si c'était le cas, sa marchait, puisque le malaise qu'elle ressentait était là, la serrant à la gorge. C'était le problème avec leur relation, depuis que Zeke était à la BGU; la jeune femme ne savait dans quel état leur amitié se trouvait après chaque rencontre. Un léger "Hey, B." s'échappa de ses lèvres, accompagné d'un ton qui se voulait assuré; le trémolo qui trahit sa gorge liée la fit rouler des yeux, qu'elle détourna alors vers la porte de la voiture pour voir qui entrerait par la suite.

Surprise ne fut présente, lorsque Alexiel prit place près d'elle; il fallait bien que tout les gens qu'elle connaissait soit présents, question de rendre son manque de self-control encore plus difficile. Aya lui adressa un sourire poli mais qui ne signifiait pas pour autant qu'elle ferait la conversation; non pas qu'elle n'aimait pas Alexe, mais avec toutes les personnes présentes dans le car, la cadet ne savait pas exactement comment elle s'en sortirait, côté humeur. Il valait mieux prouver qu'elle pouvait faire équipe, même avec les gens qui lui faisait sortir un côté différent d'elle-même...

"Alexe, arrêtes de voir que le bien chez tout les gens que tu croises. On parle tout de même d'un type qui nous a caché la vérité sur le but de l'organisation pour laquelle on à dédié des années de notre vie, sans savoir dans quoi on s'embarquait!" Un soupire. Elle n'était pas furieuse envers son ainé, mais bien la situation. "Je suis d'accord avec Zeke, il y a quelque chose de pas net qui se trame." Elle posa le regard vers son ancien ami. "Ta théorie ?" Son regard pouvait sembler pesant; elle attendait visiblement un réponse.

Une fois la dernière recrue dans la voiture, une rouquine qui faisait partie du comité disciplinaire et amie de celle qu'elle avait déclaré sa pire ennemie, le groupe arriva à Balamb. C'est le coeur battant quel la jeune Hepburn sorti de la voiture, ses talons martelant le sol, brisant quelques morceaux de verres. La ville était bien vide, contrastant avec son activité débordante qui avait bercé l'adolescence de la jeune femme. Un petit pincement au coeur se fit ressentir; il s'agissait tout de même de la ville qui l'avait vu grandir, l'endroit qu'elle appelait sa maison.

Se ressaisissant, Aya déplia son hallebarde, le bruit des monstres les entourant la ramenant à l'ordre. Tournoyant son arme dans les airs, Aya se concentra et lança un sort Glacier sur la forme d'un Elmidea qui s'approchait à toute allure du groupe; elle en profita pour le fracasser en petits morceaux. Malheureusement pour la cadet, les Elmideas avaient tendance à chasser en groupe; l'une des bestioles se faufila derrière elle, dans son angle mort. La bruit du corps fracasser par une batte lui permit de s'en rendre compte, Marcy se tenant tout près d'elle, l'ayant visiblement sauvé d'une piqure indésirable. "Merci, gamine." Un sourire reconnaissant, puis le groupe se remit en marche.

Leurs pas les menèrent enfin vers un café, peuplé de gens qui, de toute évidence, s'étaient réfugié. Les monstres à leurs portes, ils commençaient à s'y faire un chemin. Aya escalada les marches menant vers le refuge temporaire, s'assurant que ses équipiers suivaient, puis referma la porte derrière elle lorsque tous furent à l'intérieur, juste à temps pour voir sa camarade de chambre abattre son arme sur un créature qui semblait à peine flancher. Préparant sa paramagie, Aya se ravisa. Trop de gens, endroit clos, monstres de tous les côtés, dont certains qui grimpaient par la fenêtre maintenant fracassée; ce n'était pas le moment opportun pour jouer la torche humaine. Le larva était visiblement plus résistant que les autres et, malgré ses entrainements avec Aiden, sa force n'avait pas encore augmenté assez pour être d'un réel soutien contre un monstre protégé.

"Je vais m'occuper des petits monstres et des soins, questions de protéger nos charges!" Accentuant ses paroles par un coup d'hallebarde sur un Xylopode, qui poussa son dernier soupire. "Je laisse la brute aux muscles du groupe!" Son regard se posa sur Zeke, puis sur Alexe, les deux seules dont elle connaissait les capacités. Comme à son habitude, elle donnait les ordres; elle n'allait tout de même pas les laisser lui dire quoi faire, non ?

Sans se retourner, Aya se précipita vers deux Elmidea qui se préparait à attaquer une blonde.

Alexei avait fini par nous rejoindre. Comme d’habitude, elle était toujours atteinte du même mal. Son optimisme débordant me filait presque la nausée. J’étais un être cynique et autant de bons sentiments avait tendance à me donner mal au cœur. Et puis, quoi qu’elle veuille bien en dire, nous faire partir sur le terrain, ce n’était pas la procédure. Je faisais peut être l’effet d’un rebelle à beaucoup des autres cadets de la BGU, mais j’aimais savoir où j’allais, que les choses soient bien encadrées. Et, nous faire partir dans une mission sortie du chapeau de NORG, ca ne me disait rien qui vaille, un point c’est tout. Je continuais de grogne tout en fixant d’un œil agacé l’arme d’Alexiel. Elle le faisait exprès ou quoi ? A ma plus grande surprise, Aya avait pris mon parti et je ne pu empêcher un sourire fugace d’éclairer mon visage. J’écartais donc le canon de l’arme d’Alex, que je trouvais bien trop proche de mon visage. Dans le rétroviseur, je captais le regard de ma petite Marcy qui, d’un froncement de sourcil me fit comprendre qu’elle aussi trouvait cela étrange. Bien, au moins je n’étais pas devenu totalement paranoïaque. Il faut dire qu’avec le nombre d’heures de retenu que m’avait infligé Nanoo, j’aurais pu me retrouver frappé du même mal que lui.

« Evidemment que ce n’est pas le fait d’exterminer quelques petits monstres le problème. Ce qui m’ennuie, c’est que, comme de par hasard, on nous envoie en mission alors que ce n’est pas la procédure et pile le jour où j’ai vu Kramer quitter la BGU en tenue de combat. Est-ce qu’il est seulement au courant de tout ça ? »

Notre dernière camarade de mission arriva sur ces entrefaits et il était temps de se mettre en route. Concentré, je faisais tourner la clé afin de libérer la puissance du moteur. Je ne réagissais pas beaucoup sur le trajet nous menant à Balamb. Déjà parce qu’en tant que jeune permis je n’avais pas envie d’être la cause d’un accident quelconque, mais aussi pour me préparer pour la suite. Il n’était pas question que j’échoue à ma première mission.

A peine garé, je sautais hors du véhicule. A vrai dire, j’étais plutôt excité et dans ses moments là, mon côté hyperactif ressortait. Ni une ni deux, j’enfilais mes elbow blades. La paisible Balamb semblait soudain bien agitée. Il était temps de se mettre en route. Protéger les civils. Ne pas jouer les héros. Tels étaient les maîtres mots de cette mission. Aussi, il nous fallait partir à la recherche de demoiselles et damoiseaux en détresse. Quelques monstres volants nous attaquèrent sur le chemin. Ils n’étaient pas véritablement un problème. Je me contentais donc de les découper purement et pas si proprement avec mes lames. Une partie des monstres semblait s’être regroupée autour du café. Il s’agissait surement d’un point de ralliement pour les habitants. Tout se passa ensuite très vite. Les monstres avaient fait une percée à l’intérieur du bâtiment. Il s’agissait à présent d’agir vite. Je suivi le mouvement pour m’engouffrer à l’intérieur, ne lançant qu’un bref regard aux civils présents avant de me concentrer sur l’ennemi. Avant même d’entendre Aya, je m’étais précipité pour seconder Marcy face au Larva. Cette satanée bestiole était résistante et il fallu bien des passages de ma lame pour en venir à bout. Seulement voilà, pendant ce temps, un ennemi avait profité du fait que mes compagnons soient aux prises avec leurs propres adversaires pour m’attaquer par derrière. J’entendis le bruit caractéristique d’un coup de feu et me retournait vers qui je pensais etre Alexiel. Seulement voilà, ce n’était pas à elle que je devais mon sauvetage mais à une magnifique femme blonde que je ne reconnaissais que trop bien. Le clin d’œil qu’elle m’adressa à ce moment précis fit disjoncter d’un seul coup tous mes neurones et il me fallut bien plus de temps que la situation ne le permettait (et ma fierté accessoirement) pour me remettre de la vision de la belle Loveless. Elle m’avait sauvé la peau, non d’un Gardien ! Je reprenais ensuite ma mission d’extermination de monstre. Pas question d’avoir l’air faiblard devant tous ces civils.

Alexiel laissa son sourire s’éteindre lentement sur ses lèvres. Elle darda ses deux camarades d’un regard perçant qu’ils n’avaient sûrement jamais vu sur son visage, d’ordinaire solaire. C’était quoi exactement cette bande de chouineur ? Ils avaient vraiment fait des études pour devenir SEED ? Marcy passe encore, mais Aya et Zeke... Balamb était infestée par les monstres et ce qui les préoccupait, là, tout de suite, c’était POURQUOI EUX ?! Elle les laissa divaguer sur les réponses, non sans pousser un très gros soupir d’agacement : heureusement, elle devait mettre ses munitions dans ses poches de manières stratégique pour pouvoir facilement recharger à tout moment, ce qui lui occupait les mains ainsi que, dans une moindre mesure, l'esprit.

Lena n’entrait pas dans le débat de Aya, Zeke et Marcy, c’était déjà ça de pris. N’y tenant toutefois plus après les spéculations de Zeke, elle lui répondit sèchement (mais c’était aussi destiné à Aya) : « Ne comptez pas sur moi pour être aussi cynique que vous. Quelque soit les circonstances qui ont motivé cet ordre de mission, les civils ont besoin de nous. Vous voulez que je sois moins optimiste ? Alors sachez que je pense à tous les jeunes enfants de Balamb qui n’ont jamais eu à faire à des monstres et que ça, ça ne me réjouit pas. Mais je les sauverai, parce que c’est pour ça que je suis entrée à la BGU. » Elle vérifia son viseur, ils étaient arrivés et allaient sortir, elle ajouta cependant : « Si Kramer n’est pas à l’origine de cette mission et qu’il nous engueule derrière, tant pis. On a besoin de nous et si vous pensez le contraire, c’est que vous ne méritez pas de devenir SEED. » Elle avait bien envie d’ajouter « bande de chiffe-molle » mais elle s’abstint pour ne pas envenimer la situation, car il était clair que Zeke, Aya, et même Marcy et Lena, allaient se demander où était passé la gentille Alexiel.

Le fait était que jusqu’à ce que Aya ouvre la bouche dans la voiture, elle était plutôt de bonne humeur… mais il ne faut jamais réveiller le chat qui dort. Alex’ continuait à avoir confiance en Kramer et qu’il ait monté la BGU pour vaincre une sorcière ne la choquait plus, après tout, il avait eu raison, non ? Puisque ses prédictions s’étaient révélées juste et qu’un continent entier était envahi, que certains de leurs futurs collègues avaient été enlevés et torturés, on ne pouvait pas dire que monter une armée préventive ait été une idée loufoque. Alexiel restait fidèle à ses convictions de départ, et, surtout, elle pensait qu’il fallait protéger les plus faibles. Dernière catégorie dont elle ne faisait pas partie, car sans plus prononcer un mot, elle commença à tirer sur les monstres qui commençaient à briser les fenêtres de l’endroit où la plupart des civils s’étaient regroupés. Elle ne manqua pas une seule cible et snoba ouvertement Aya. Elle avait suivi le mouvement car c’était logique, mais vu l’exiguïté des lieux, elle ne pourrait pas utiliser la para-magie, donc en fait… Aya était inutile. Alexiel tira d’ailleurs sur un monstre qui essayait de foncer sur eux. Elle avait fini sa première cartouche. Elle vida les douilles de son fusil et rechargea prestement, se remettant en position de tir.

Elle avait beau être concentrée, elle finit par repérer Loveless qui l’avait devancée en protégeant Zeke. Elle aussi utilisait des balles. Cool. Ce fut la seule réaction d’Alexiel qui était absolument impassible, concentrée sur ses cibles. Elle n’avait pas le droit de penser à autre chose car elle ne devait pas rater les monstres et risquer de toucher un civil. Alex’ pouvait être très maladroite, mais jamais quand elle se battait. D’ailleurs, un monstre s’approcha un peu trop près pour que ça vaille le coup qu’elle lui tire dessus, elle lui décocha donc un coup de poing qui l’écrasa au sol juste avant qu’il ne puisse l’attaquer. C’est alors que les plus distraits purent remarquer qu’outre son fusil, Alex avait aussi enfilé ses poings américains, ou plutôt un seul d’entre eux, car elle voulait garder la souplesse de son autre main pour appuyer sur sa gâchette.

Les monstres étaient à peu près du niveau de ceux de la serre. Le problème était leur nombre, ils étaient finalement peu de Cadets, ils risquaient de les avoir à l’usure. Alex’ fronça les sourcils et donna un nouveau coup à un monstre qui s’approchait dangereusement d’un civil (Zael). Elle reprit ensuite son fusil et en tira deux de plus. Cela ne les tuait pas forcément, mais l’impact les faisait reculer. « Loveless, vous pourriez couvrir les fenêtres de droite pendant que je m’occupe de celles de gauche s’il vous plaît ? Zeke, Lena, occupez-vous de ceux qui arrivent à passer. Marcy, tu es la plus jeune, alors fais comme tu veux et peux… organise éventuellement les civils sachant de battre. » Le regard de la tireuse passa sur Aya. Elle ne lui avait pas donné de directive, de toute façon, Aya avait dit elle-même qu’elle s’occupait des soins et de l’arrière garde.

Une bataille ça s’organisait. Quelle leadeuse faisait leur reine des abeilles pour l’avoir oublié, hein ? Et ne parlons même pas de Zeke qui avait eu un moment de flottement dangereux pour lui et ceux qu’ils devaient protéger. En d’autres circonstances, Alex’ ne serait pas intervenue, mais il fallait bien qu’ils aient un plan, alors elle en donnait un. Elle, elle n’avait pas oublié leur formation. Ce n’était pas du mépris de sa part, plutôt une brusque froideur : en mode combat, Alexiel était du genre froide et implacable. « Mais bien sûr, si quelqu’un a un meilleur plan, je suis ouverte à toutes propositions. » Sur quoi, elle reprit le rôle qu’elle s’était donné, à savoir tirer sur les monstres qui entraient pour les affaiblir et les faire reculer un peu, de façon à ce qu’ils soient des proies plus faciles pour ses camarades, voir les éliminer quand c’était possible. Mais les bestioles étaient résistantes, il fallait souvent plus d’une balle pour les tuer pour de bon et elle devait économiser ses munitions dans la mesure du possible.

Un peu à cause du fait de me savoir dans une voiture, j'eu du mal à me mettre dans le bain de leur conversation, mais je compris tout de même que les jeunes était tous très choquer par l'ordre de mission. Je ne peux pas nier que je comprenais leur ressentit parce que moi cela m'avait interloquait, mais n'en faisait il pas trop ? Certes le jeune B.. Cadet Valentine avait vu Kramer partir, en tenue de combat certes, mais il ne faut pas oublier que Kramer n'est pas seul à faire tourner la B.G.U.
En observant Alex' il était facile de comprendre qu'elle n'était pas contente~ je ne sais pas s'ils se disputaient sur cela depuis longtemps, mais elle semblait vraiment exaspérais et prête à mettre des claques derrière la tête de tout le monde.

- Un ordre est un ordre.

J'avais parlé d'une voix douce, ne voulant froisser personne, certes, je pouvais donner l'impression d'être du coter de Alex' , mais je voulais surtout dire au autre que douter maintenant ne servaient à rien.

- Et s'il doit avoir des retomber sur quelqu'un cela ne sera pas sur nous. Nous simple Cadets que les templiers, on réunit pour cette mission.

Il est vrai que je n'avais pas demandé de qui l'ordre était donner, mais qu'importe, les templiers n'aurait jamais fait cela de leurs propres chefs. Quoi qu'il en soit je n'avais pas beaucoup parlé, mais j'avais fait avec toute ma compassion pour les rassuraient. De quoi me donnait le mal des transport et ne plus parler.

Une fois arriver dans la ville, tout le monde pu voir le chaos qu'avait semer les monstres, des vitres exploser, des rues désertes. Heureusement, les montres que l'on pouvait voir étaient connues, je n'eu pas de temps à perdre à les scanners.
Lançant un Braisier + sur un petit groupe d'Xylopodes, je gardais un œil sur le reste du groupe, mais il semblait se couvrir les uns les autres~

Naturellement nous nous dirigeâmes en groupe vers un lieu où c'était réfugier des civils. Aya ferma la porte derrière nous, disant qu'elle serait la en support. Cela me fit tilter, avec le sort de glace qu'elle avait lancer plutôt elle devait être de la même trempe que moi.

Dans un bon réflexe, même si un peu trop froid à mon goût, ma collègue de chambre établie un plan de bataille, du moins de défense. Ce qu'elle disait été une bonne idée et je ne redoutais pas de les ralentirent avec tout les entraînement que j'avais subits. Par contre, je doutais un peu d'inclure une Civil, surtout une super star, s'il lui arrivait quelque chose cela serai catastrophe, mais ... Loveless semblait si confiante en elle et elle avait réussit à abattre des monstres qui attaquent notre seul cadet garçon. Je sais ne pas être potin et star, mais j'ignorais totalement qu'elle savait manier une arme à feu.


Pendant qu'elle parlait, je me plaçai, puis me concentrai pour lancer un Carapace sur mon partenaire de garde, avec un tel sort, je ne pouvais pas faire un tire grouper, mais au moins sûr que cela ne blesserai personne. Mais quand Alex' finis de parler, je pris tout de même la parole.

- Juste une précision~

Je tournai la tête rapidement en arrière pour bien montrais que je m'adressais à la meilleure ennemie d'Ereina.

- Aya si tu as besoin de renfort n'hésite pas à demander, je pourrais sûrement échanger avec quelqu'un.

Mon regard, c'était porte vers la plus jeune d'entre nous, elle s’appelait vraisemblablement Marcy, mais je ne la connaissais pas assez pour la laisser se mettre en avant comme ça, puis de toute façon Aya ne sera pas seul pour les soins.

- Pour les blesser, tu devrais travail de concert avec notre Médecin Nova.

Après cela n'était pas des ordres, juste des propositions pour lui dire qu'au moindre problème qu'elle n'hésite pas à parler.

L'inconscience du petit garçon était probablement due à la peur. La plaie sur son front était superficielle et Nova n'aurait pas besoin de la recoudre. Heureusement, car elle doutait d’avoir les outils sous la main. C'était déjà miraculeux qu'elle ait pu avoir des serviettes propres, vu le regard désapprobateur du patron lorsqu'elle avait éponger le sang.

Deux autres civils entrèrent. Elle reconnut aisément la chanteuse mais ne lui prêta que peu d'attention, trop occupée à veiller son patient. Les monstres qui brisèrent la fenêtre, par contre, elle les entendit. Elle prit le petit dans ses bras et se colla le plus possible contre le mur du fond. Tous ou presque dans le café eurent la même idée et elle se trouva rapidement coincée à l'arrière. Si quelqu'un d'autre venait à être blessé, elle ne pourrait pas agir de là. Elle devait absolument sortir. À côté d'elle, une femme au visage paniquée semblait sur le bord de la crise d'angoisse. D'une voix ferme mais rassurante, elle lui demanda de s'occuper de l'enfant. Dans certains cas, il suffisait de donner une responsabilité à quelqu'un pour que celui ci retrouve possession de ses moyens. Elle laissa la femme et l'enfant pour se frayer un chemin vers le devant de la scène. Il ne lui fallut qu'un millième de seconde pour reconnaître les longues mèches rousses de Marcy. Elle l'interpella mais probablement pas suffisamment fort. C'était sans doute une bonne chose car la jeune fille alla flanquer un grand coup de batte dans un des monstres. Elle se glissa parmi la foule pour enfin arriver au devant où d'autres Cadets avaient rejoint leur camarade.

Bien qu'elle fusse soulagée de voir les secours, elle ne put s'empêcher de froncer les sourcils lorsqu'elle comprit qu'on avait seulement envoyé les Cadets. Nova n'osa pas énoncer sa surprise à voix haute, il n'était pas nécessaire que les civils doutent de ceux qui tenaient les armes. Par contre, elle se jura de faire un tour dans le bureau de Kramer pour demander des explications. Heureusement aucun d'eux ne semblait avoir pris de coup. Aucun d'eux ne semblait l'avoir remarquée non plus. Elle écouta leurs interventions en silence. Ils savaient probablement plus qu'elle ce qu'il y avait à faire dans ce genre de situation. La suggestion d’Aya de s'occuper des blessés la fit sourire. Au moins, ils se rappelaient l'importance de limiter les dégâts. Avant qu'elle puisse signaler sa présence, Lena le fit pour elle.

« Je vais avoir besoin d’outils s'il y a des blessés. Pourrais-je demander l'aide de Marcy? »

Elle souhaitait éloigner la plus jeune des combats le plus possible, même si elle ne savait pas comment réagirait l'adolescente.

Je ne savais pas ce qui était le plus surprenant : l'attaque soudaine des monstres dans la ville ou bien l'arrivée de la célèbre chanteuse Loveless dans le café ? Bien évidemment que je savais qui c'était. J'adorais ses chansons mais je n'avais jamais eu l'argent pour aller la voir en concert. Ce n'était pas à Timber qu'elle risquait de venir chanter. En tout les cas, c'était une bonne et agréable surprise. Dans d'autres circonstances je lui aurai demandé un autographe mais là ce n'était pas vraiment le moment.
Elle n'était pas simplement une jolie artiste mais aussi une tireuse vu les armes à feux qu'elle tenait. N'avait elle pas de garde du corps pour faire ça à sa place ? Je n'y connaissais pas grand chose au monde du show bussiness mais il me semblait que des grands costauds étaient payés pour la protéger. Mais là elle avait l'air être seul. Ou alors ses compagnons s'étaient fait tuer ?
Oh et puis au diable la situation actuelle ! Pour une fois que la chance me souriait. Flora allait se moquer de moi quand je lui dirait ça mais je m'en fichais. Je m'approchais de la caisse et sans demander la permissions attrapais un stylo et un bout de papier qui traînait avant de marcher jusqu'à Loveless. Elle avait de trop beaux cheveux blonds. La plupart des hommes auraient surement juste looké sa robe courte mais ce genre de chose me laissait indifférent. Après tout j'avais vu la culotte de Kate haha.

- Bonjour ~ je suis fan de vos chansons, je peux avoir un autographe ?

J'ignorais le regard des autres présents, qui devait me prendre pour un fou de faire une telle requête dans cette situation dramatique mais...on avait pas deux fois cette chance, surtout chez moi. Profiter d'un petit moment de flottement avant que tout ne parte en sucette.
Une fenêtre venait de se briser, laissant entrer deux monstres dans le café. A la vue des bestioles, des civils avaient déjà commencé à paniquer. Une arme, une arme, vite ! Mais y'a pas d'armes dans un café ! Je tournai en rond dans la pièce, et puis des nouvelles têtes firent leurs apparitions, dégommant des monstres au passage. Oh les S...oh mais je connaissais cette chevelure rousse ! La petite coquine, elle avait bien caché son jeu ! Ce n'était pas de la boxe qu'elle faisait. Mais pourquoi est ce qu'on nous envoyait des cadets ? Ils étaient trop jeunes pour être des Seeds. Est ce que il y avait une pénurie à la BGU ? Si c'était le cas je voulais bien être volontaire pour renflouer les troupes ! Je faisais un signe de la main à Marcy qui ne m'avait pas vu - trop occupé à donner un coup de batte. Je me retrouvais cependant rapidement près d'elle et elle m'avait même bousculé. Loveless aussi participait au combat, tirant sur un monstre.
Une autre rousse était venu à ma rescousse ! Elles étaient soeurs ? Bref, ce n'était pas le moment de s'amuser à faire un arbre généalogique. Passant de l'autre côté du comptoir, je trouvais un couteau de cuisine qui avait dû être laissé là dans la panique. Bon c'était pas une épée mais c'était mieux que rien. Il y avait une espèce de méduse qui venait d'entrer parmi ses copines volantes. Malgré qu'elle soit bleue et volante, elle se faisait tranquillement son chemin vers les civils apeurés. Les cadets étaient trop occupés de leur côté. Ni une ni deux, je sautais par dessus le comptoir - merci la résistance - avant de foncer vers le monstre pour l'attaquer à coup de couteaux. Je manquais de peu de me faire mordre par des dents pointus.

- Une méduse avec des dents !!

M'exclamais je à haute voix. Histoire que tout le monde soit involontairement au courant de la supercherie.

Tranquillement installée sur le bar, j’étais aussi à mon aise qu’à un cocktail mondain. Certes, une attaque de monstre c’était facheux. Mais si j’avais pu survivre à l’injection d’un poison mortel et à une escouade de criminels en colère, ce n’était pas quelques petits monstres un peu plus véloces que la moyenne qui allaient m’inquiéter. Le faire, ce serait faire honte à la mémoire de mon père et au nom des Redwood. Et ce n’était pas parce que personne à part Kramer et Mateusz ne savait que j’étais de ce lignage que je ne souhaitais pas le défendre. Du coin de l’œil, j’observais le petit manège d’un jeune homme aux cheveux frisés. Je le laissais s’approcher tranquillement de moi. Apparemment, lui non plus n’était pas sensible au côté dramatique de la situation. Alors qu’il me demandait un autographe, je lui adressais un grand sourire avant de laisser ma griffe agrémentée d’un petit cœur sur le papier. Pendant tout le processus, ma vigilance vis-à-vis des potentiels points d’entrée de l’ennemi n’avait pourtant pas failli.

Mon entourage était toujours très surpris de mon comportement avec mes fans. Avec eux, j’étais toujours souriante, disponible et d’une extrême bienveillance. Je chantais pour eux, c’était ma vocation et je savais que sans eux je ne serais rien. A côté de ça, j’étais considérée par une peste invivable par mes collaborateurs. Et ils avaient sans doute raison. Je m’y employais corps et âmes. Ce qui faisait de moi une artiste incomparable me rendait également totalement ingérable en tant que personne. Un peu comme maintenant alors qu’au lieu de rester dans le confort de ma villa sécurisée, je me retrouvais avec la population locale dans un café dont les vitres menaçaient de se briser à tout moment.

Cela ne rata d’ailleurs pas. Dégainant mes armes à la vitesse de la tireuse d’élite que j’étais, je mettais en joue d’un côté les rares monstres qui commençaient à pénétrer par les fenêtres mais aussi les nouveaux arrivant. Reconnaissant des êtres humains mon bras gauche rejoint bien vite le droit afin de me concentrer sur les monstres. Mes tirs étaient rapides, efficaces, réfléchis pour viser des points vitaux et dans l’idéal, régler d’une seule balle leur compte aux ennemis. J’avais embarqué dans mon sac à main et à ma ceinture de quoi tenir un moment en terme de munitions, mais il ne fallait pas tenter le diable. J’avais déjà du reporter un nombre incalculable de shooting suite aux évènements à Deling City, il était hors de question que je laisse mon corps se faire de nouveau abimer. Et puis, si c’était le cas, Mateusz se rendrait immédiatement compte de ma petite escapade.

Remarquant que l’un des nouveaux arrivant se faisait attaquer par derrière, je pivotais afin d’avoir un meilleur angle de tir et bang, une sale bête en moins. Le petit blond c’était alors tourné vers moi et je lui avais souri. J’aurais peut-être du m’abstenir vu son air abasourdi. Cela ne dura qu’une ou deux secondes mais au cœur d’une bataille, même mineure, c’était déjà trop. Bah, je ne pouvais pas blâmer ce petit. Il était à l’âge où les hormones s’enflamment et son petit flottement n’avait eu aucunes conséquences fâcheuses. Mieux, cela lui servirait sans doute de leçon pour l’avenir.

Une petite blonde foncée pris la parole. A vu de nez la plus âgée de ce que je pensais être un groupe de cadets de la BGU. Dans d’autres circonstances, je me serais peut-être outragée du fait qu’on me donne des ordres. Mais dans le cas précis, cela correspondait à ce que je comptais faire de toute façon et en plus la petite avait été polie. Je lui adressais donc un hochement de tête concentré. Envolée Loveless la popstar frivole, je redevenais peu à peu Aileen Redwood. Un jour prochain, il serait peut-être temps de la sortir du placard.

Concernant les ennemis qui entraient, je me concentrais en priorités sur les monstres volants ou flottants, plus rapide, ils constituaient des menaces plus immédiates pour les nombreuses personnes présentes incapables de se défendre seules. Autant que possible, je visais les yeux. Sans rater ma cible. Parfois, elles mourraient sur le coup. Plus souvent, elles continuaient d’avancer à l’aveuglette avant d’être éliminées par le garçon blond de tout à l’heure.

Vint le moment de recharger. Je connaissais ses mouvements par cœur. C’était notre jeu avec mon père, savoir qui était capable de recharger le plus vite. Qui aurait pu croire que cela m’aurait autant servi ses derniers mois. Pas de doute, l’une des personnes présentes finirait par raconter à des journalistes ce qui s’était passé aujourd’hui. Peut-être que l’un d’eux finirait par déterrer ce secret que j’avais si jalousement gardé. Ou peut-être pas. Pour le moment, ce n’était pas le problème. Quelques secondes à peine avaient suffi pour que je sois de nouveau prête au combat. Mais aussi pour que le jeune bouclé, inconscient ne se jette vers un ennemi.

Mes deux armes braquées vers la soi-disant méduse (un xylopode en fait, on n’apprenait donc plus rien à l’école ?), je calculais mes coups avant que mes balles ne volent, frôlant presque Zael avant de percuter les points vitaux du xylopode. Entre les yeux et vers chacun de ses deux cœurs. Du sang d’un bleu gélatineux jailli de ses blessures avant qu’elle ne s’effondre en un bruit de fin du monde. Sans m’en émouvoir un instant, je me retournais vers les fenêtres, d’une froideur implacable et peut être un peu terrifiante. Si la musique était un gagne-pain et une distraction, c’était le tir mon véritable talent, la chose qui ravissait mon arme. Je me savais en sureté tant que les bêtes n’entraient pas dans mon espace vital. Je n’étais ni forte, ni résistante. Un peu d’esquive peut-être, mais plus liée à mes leçons de danse qu’au combat. Je ne pourrais donc être utile qu’en restant à distance, ce qui serait de plus en plus difficile. Être une demoiselle en détresse ne ferait pourtant jamais partie de mes plans. Jamais.

Peur, cette crainte est bien présente quand je vois ces choses, je ne peux m'empêcher de penser que le monde est fou. Je respire avec difficulté. Je sens la panique compresser mes poumons. Je dois me calmer. Je regarde les plantes ou du moins, ce qu'il reste. Un massacre pour mes amies végétales. Je ferme quelques instants mes yeux. Je dois fuir. Mais où ? Et Joris. Je dois le retrouver. Ou du moins m'assurer qu'il est loin de ces choses. Je dois me mettre à l'abri. Je dois éviter le plus possible de m frotter avec ces créatures. C'était donc ce genre de choses que les seeds combattaient. Ces choses qui avait peut-être tué mes parents.

Je sens la fatigue venir à moi, je suis dans un endroit assez vide, d'habitude, il y a plus de monde que ça. Pas la peine de passer par le parc. Avancer à découvert ne me mènera qu'à ma perte. Cette attaque va me donner plus de travail. Dire que j'étais presque sûr d'en avoir fini avec cet endroit. Je sens près de moi une présence, malsaine, puante. Ni une, ni deux, je me mets à courir autant que mes jambes le peuvent. J'arrive malgré moi à un bar. Je suis tellement effrayé et pris par l'adrénaline que je remarque que plus tard que je ne suis pas seul. Je m'installe dans un coin, histoire de reprendre mon souffle qui est erratique.

Mon regard balaye la pièce, des visages inconnus, d'autres un peu moins. Mais tout des gens que je n'ai jamais salué. Je ne sais pas comment je dois agir. Dois-je engager la conversation ? Je n'en sais rien. Et puis de toute façon les monstres frappe les fenêtre si bien que certaines se brisent. Je ne suis pas un combattant. J'ai de la force, certes. Mais je ne suis pas quelqu'un qui sera utile. J'aurai du prendre un couteau. Bon bah, il me reste que mes mains et mon imagination pour défaire ces choses. Autant dire que je suis dans la merde la plus totale. Je dis rester calme. Pas laisser la panique me prendre. Je ne suis plus seul à présent. Je m'en voudrais si des gens perdaient la vie devant mes yeux.

« Salut à tous. »

Ma voix est pas très forte, je suis toujours un peu intimidé. Mais au moins on ne pourrait pas me reprocher de ne pas l'avoir fait. Bon, j'ai mis tout un temps. On va dire que ça passe.

Les monstres ont toujours fait partie de la vie des habitants de Balamb comme de ceux de tout Dol. Tous comme les animaux sauvages,, on les retrouve fréquemment dans les forêts ou sur les routes. Mais, pénétrer en ville, ce n'est pas dans leurs habitudes. Ils évitent les concentrations d'humains.

A l'inverse, les monstres qui attaquaient la ville semblaient rechercher ces concentrations humaines plutôt que d'attaquer des cibles isolées. Il n'y avait pas de logique de destruction dans leurs actions. D'ailleurs, les vitres et les portes des maisons mis à part, peu de destructions étaient à signaler.

Les monstres avaient des yeux fous. Plus fou que d'habitude. Comme si une rage sans nom les animaient. Cela les rendaient encore plus dangereux. Blessés, ils ne cherchaient pas à fuir mais à attaquer jusqu'à leur dernier souffle.

Des cris de panique résonnaient dans la ville, en provenance du quartier résidentiel. Tout cela n'augurait rien de bon.

Les cadets vont vite se rendre compte que maintenir leur position dans le café est trop risqué. Les monstres ont explosé toutes les vitres et de nouveaux viennent remplacer ceux que vous venez de tuer. L'endroit est trop exigu pour utiliser la magie, principale faiblesse des monstres. La retraite s'impose.

De plus, les cris à vous glacer le sang des villageois vous obligeront à vous décider encore plus vite. La plupart d'entre vous savent leurs proches dans le quartier résidentiel. Protéger à la fois les civils et éliminer le supplément d'ennemi ne sera pas une mince affaire et va nécessiter, de la part des civils comme des cadets, une confiance, une rigueur et une coordination dont ils n'ont pas forcément fait preuve jusque là. La survie des civils en dépend.

Une fois arrivé dans le quartier résidentiel et au fil des combats pour protéger les habitants, la fatigue se ferra sentir. L'absence de SEED qualifié également.

Spoiler:

Il y avait manifestement eu un malentendu. D'après elle, Zeke et Aya, tout comme elle, n'avaient jamais voulu remettre en question le fait qu'il fallait aider les civils, qu'ils s'en allaient exécuter un ordre aussi étrange leur paraissent ils. Ce qui agaçait et inquiétait la rouquine, c'est qu'ils disposaient de peu d'information, qu'ils n'avaient jamais eu affaire à un exercice sur le terrain et qu'elle s'était attendue au moins à ce qu'on les briefe dans le véhicule Mais rien, pas plus de détails sinon un ordre flou des templiers. Et maintenant, ils apprenaient que le directeur avait quitté l'établissement ? Peut-être ses camarades avaient-ils été préparés à ce genre d’éventualité, pas elle, elle ne comprenait toujours pas ce qu’elle faisait là, mais puisque personne ne semblait s’en alerter, elle était peut-être la seule finalement à trouver cela étrange qu’ont envoi une si jeune recrue sur le terrain. Angoissée mais toujours aussi taiseuse la cadette s'était retenue alors de faire tout commentaire, pourtant maintenant qu'elle déambulait dans les rues de Balamb, elle regrettait qu'ils soient partis à l'assaut sans se donner la moindre directive. Elle avait suivi ses ainées en déduisant qu'ils sauraient comment procéder, mais leur petit groupe lui donnait l'impression de tâtonner dans le noir, d’avancer de manière aussi dissolue qu’ils pouvaient le faire, ses camarades de promotion et elle. Instinctivement elle s’était rapprochée d’Ezekiel à qui elle jetait régulièrement des regards en biais et dont l’humeur assassine l’inquiéta. Encore une fois elle ne fit aucun commentaire et continua de progresser dans la petite cité balnéaire, jusqu’à tomber sur le café et de suivre son instinct à défaut d’avoir reçu des ordres.

Alors qu’Ezekiel et elle s’en étaient pris à un larva particulièrement féroce, Alexiel dans leur dos avait endosser le dur rôle de leader. Sa camarade lançait déjà des directives, réclamant même de l’aide à une certaine Loveless – il fallut quelques secondes à Marcy avant d’assimiler son nom - qui était en mesure de les couvrir. Cependant quand vint son tour, son ainée ne sut quoi lui dire de faire, proposant finalement d’organiser les civils qui savaient se battre. La rouquine tourna alors son regard vers les réfugiés, reconnu le visage de Nova au moment même ou Lena lui proposait de travailler en concert avec elle. Ses yeux s’étaient ensuite posés sur le front sanguinolent d’un petit garçon au bord des larmes, recroquevillé dans les bras d’une femme qui le tenait fermement contre elle. Resserrant sa prise autour de sa batte, elle envoya valser un Xylopode avant de se précipiter vers le petit groupe de civils. Ils ne pouvaient pas rester là, Nova avait besoin d’outils et les monstres continuaient d’affluer dans le café.

« Il faut qu’on se sépare ! » Hurla t’elle par-dessus son épaule, tremblante. Créer un refuge de fortune pour les blessés lui sembla être une urgence. Elle pouvait les escorter, chercher du matériel pour Nova, cela impliquait cependant de scinder le groupe en deux, que l’un des membres de leur escadron l’accompagne pour assurer leur sécurité pendant que d’autres continuaient l’épuration de Balamb. « Que personne ne se mette inutilement en danger, nous on… ! » Mais Marcy perdait ses mots alors qu’une petite dizaine de paire d’yeux s’étaient braqué sur elle. Elle ne savait pas comment les rassurer, pas plus qu’elle n’arrivait elle-même à se calmer. Elle s'en refera plutôt à Nova qu'elle consulta du regard, prise au dépourvue. La médecin était une femme en qui on pouvait avoir confiance et qui saurait comment rassurer les troupes. Elle, devrait se charger des les protéger. Alors, elle se tourna vers ses camarades qui continuait de se demenr. « Il faut qu’on trouve un refuge pour les blessés mais je ne peux pas les escorter toute seule, ils ne peuvent pas rester là ! » Elle éprouvait bien des difficultés à formuler son plan à voix haute, à peine certaine qu'il soit bon. Son unique certitude c'est qu'il fallait qu'ils sortent d'ici et du regard elle préparait déjà le terrain en désignant du doigt la fenêtre éclaté par laquelle ils devraient passer pour rejoindre la rue.

Toujours acculé dans un coin, Aya se débattait contre des monstres; bien que sa magie était sa force, elle maitrisait assez bien son arme pour les faire reculer et ensuite les éliminer, s'il le fallait. Elle n'était pas totalement inutile, surtout au vu de sa magie de soutien qui était dans les plus élevé du groupe; c'était sa spécialité après tout. Mais, malgré le fait que le combat ne lui permettait pas de déployer toute sa force au vu que ses autres atout apporterait bien plus aux groupe que sa force, la cadet remarquait tout de même un progrès, niveau combat, que son entrainement personnalisé avec Aiden lui apportait. Un coup de Hallebarde bien placé et un Larva poussa un dernier gémissement d'agonie. Le sang de la créature donna quelques frissons dans le dos de la jeune Hepburn qui, pour le bien de la mission, rapporta son attention vers le groupe derrière elle, question de voir s'ils se portaient toujours bien; ils étaient leur priorité, après tout.

Un coup de feu retentit; le visage de Aya, surprise, venait de voir qui était si près d'elle. Loveless. La chanteuse populaire; un petit cri s'étouffa dans sa gorge. Bien qu'elle l'ait vu au bal, et qu'elle l'ait harcelé au téléphone pour qu'elle se produise au Festival, la cadet ne s'attendait pas à la voir ici, aujourd'hui. Encore moins avec un flingue en main, sauvant la peau d'Ezekiel. Roulant des yeux, Aya ne fut pas impressionnée par la réaction de son ancien ami; même si, au fond, elle savait très bien qu'elle aurait eu la même réaction.

La voix d'Alexiel, qui exigeait beaucoup plus que l'on écoute ce qu'elle avait à dire qu'à l'habitude, attira l'attention de la jeune brune. Visiblement, la conversation qu'elles et Zeke avaient eu ensemble l'avait dérangé; sa réaction n'avait eu comme effet que de faire rouler les yeux d'Aya. Image qui fut reproduite en voyant la froideur à laquelle la reine des abeille avait droit. Un petit sourire en coin, Aya fixait un regard brulant sur son "amie".

"Ne t'en fait pas, on va suivre ton plan. Il faut bien que tu serves à quelque chose!" La main de la cadet était tendu sous ses lèvres, comme si elle envoyait un baisé à sa camarade, Aya lui envoya un sort de protection physique. "Profites de cette carapace pour reconstruire ton égo!"

C'était vache, mais sa venait de Aya; il ne fallait pas trop se frotter à elle. Et allait-elle vraiment manquer une occasion de faire sortir quelqu'un de ses gonds ? Non. Mais la cadet ne pu profiter de cette petite victoire, puisque les monstres continuait d'entrer dans la bâtisse. Sur ses gardes, elle n'avait pas prêté attention immédiatement à Lena, qui se tenait tout près d'elle. Sans elle, elle n'aurait même pas remarqué la présence de Nova; non pas qu'elle ne se souciait pas des civiles, son regard ne se posait tout simplement pas assez longtemps sur eux pour se remémorer leur visage. Et puis, Aya n'avait pas été souvent à l'infirmerie; c'était presque un miracle qu'elle connaisse le nom de celle qui s'occuperait d'elle, si elle était amené à se blesser. La brune fit un signe de reconnaissance à Lena vis-à-vis de son offre, et fit de même vers Nova, pour lui signifier qu'elle n'aurait qu'à l'appeler en cas de besoin. Son regard se porta vers l'enfant blessé, qui saignait toujours. Un haut-le-coeur, un malaise, s'empara de la jeune femme. Elle n'avait pas pris son malaise face au sang en considération, lorsqu'elle avait offert ses services. Ses jointures étaient maintenant blanches, sa main droit crispé sur son arme. Elle avala lourdement puis se retourna tranquillement, juste à temps pour éviter qu'un Elmidea ne se pique à un civile; sa hallebarde s'abattu sur l'insecte, manquant de peu l'homme qu'elle venait de sauver. Un petit "Désolée" et la cadet se remit en position.

"Non mais sa ne s'arrête pas! Ils ne font que revenir sans cesse; un peu comme un ex qui ne comprend pas que c'est finit!" Un soupir, suivit d'un coup de hallebarde dans un monstre. "Il faut vraiment qu'on sorte d'ici, sinon on va perdre bien plus que la face de la BGU." Se retournant vers Marcy, qui tentait maladroitement de former un plan pour sortir, Aya lui tendit un sourire inquiet. "On pourrait aller chez ma mère, l'endroit est plutôt sécurisé; elle à fait renforcer les fenêtres, au cas ou." La brune regardait finalement Zeke. "Elle est un peu paranoïaque depuis ..." Elle évita de mentionner la mort de son père mais, son ancien ami comprendrait probablement l'allusion.  "Par contre, c'est dans le quartier résidentiel, donc il faudra probablement se faufiler à travers des tonnes de monstres, en plus de devoir escorter notre belle cohorte de civils."

Comme pour prouver qu'elle avait raison, des cris retentirent, provenant de ce qu'elle redoutait être en direction du quartier résidentiel.

Spoiler:

Je n’avais rien dit tout à l’heure dans la voiture. Je m’étais tout simplement refermé comme une huitre quand Alexiel avait énoncé que selon elle, je n’étais pas fait pour être un SEED. Tout ça pour un pauvre questionnement que Little Miss Sunshine avait monté en mayonnaise. J’avais pâli, mes lèvres avaient formé une fine ligne et toute chaleur avait brusquement déserté mes prunelles. J’étais à ce moment devenu aussi froid que la banquise. Ses sermons et ses remontrances étaient malvenus. Je respectais qu’elle puisse avoir une opinion divergente de la mienne mais sa façon condescendante de dire qu’on ne se souciait pas des civils me hérissait. Ca n’avait rien à voir. Respecter les ordres ne voulait pas dire qu’on n’avait pas le droit de s’interroger sur les raisons de la hiérarchie. Mais si pour elle être SEED, c’était suivre stupidement un ordre sans s’interroger sur les motifs qui le dictait alors soit, je n’étais pas fait pour être SEED. Et mon frère non plus. Pourtant, il avait été promu rang A.

Que Mademoiselle Condescendance pense ce qu’elle veule, envoyer une équipe de cadet comme représentants de la BGU, sans aucun encadrement, et avec un ordre de mission flou, ce n’était pas ce que faisait la BGU. La preuve, chaque sortie prévue par la BGU se faisait sous la surveillance d’un instructeur ou d’un SEED. Même l’examen final était bien encadré. Cette mission était une anomalie et donc un danger particulièrement en ces temps troubles. Cela ne remettait pas en cause ma volonté de protéger les civils. Mais rester sur ses gardes étaient tout aussi important. Si Alexiel et la grande rouquine était trop crédules ou trop stupides pour en avoir conscience, j’espérais pouvoir au moins compter sur Aya et Marcy.

Et comme, elle avait fini par dévoiler son véritable visage derrière ses petits airs mielleux de fille qui n’y touchait pas, Alexiel se positionna en donneuse d’ordres. Comme s’il y a avait réellement besoin d’une stratégie de pointe vu le niveau de ces monstres. Il suffisait de frapper au fur et à mesure. Je retenais un soupir exaspéré mais ne pu m’empêcher de lever les yeux aux ciels devant tant de grands airs. Il était clair qu’elle se croyait meilleure que nous. Alors oui, les deux secondes que j’avais mis à me remettre de ma surprise de trouver une chanteuse à succès en plein milieu d’un café miteux de Balamb City n’était pas ce qu’il y a avait de plus professionnel mais le fait qu’elle ait tiré à pleine volée sur les monstres, les aidant du même coup à briser encore plus de fenêtres n’était pas à proprement parlé un mouvement brillant non plus.

Je me contentais de lui adresser un regard froid et inexpressif. C’est tout ce qu’elle réussirait à obtenir de moi avant longtemps. Entre elle, Aya et Lena, cela faisait beaucoup trop de parlotte et pas assez d’action. Je me concentrais donc sur un larva qui avait réussi à franchir le périmètre de notre folle de la gachette. Apparemment, le corps à corps serait mon rayon. Un bon moyen de laisser parler la fureur qui m’animait. Je me lâchais donc sur la pauvre bête. Son sang et ses entrailles tapissant bientôt mon joli petit uniforme. Ni une, ni deux, je passais au suivant tout en scannant mon environnement pour vérifier que je ne risquais aucune balle perdue (ma confiance en Alexiel mais aussi en la popstar de mon cœur étant plutôt limitée). Je mettais toute mon énergie à éviter que les monstres n’approchent de trop près les civils. Au fond de mon cœur, je m’inquiétais néanmoins pour ma mère.

Personnellement, l’affluence de monstres ne me dérangeait pas plus que ça. Mais ils pouvaient représenter un risque pour les civils donc rester dans le café devenait de plus en plus dangereux. Tout en continuant à découper les monstres à ma portée, j’étais en partie d’accord avec Marcy. Il fallait quitter les lieux. Quant au fait de se séparer, nous n’étions déjà pas nombreux… Sans compter qu’escorter des civils à deux me paraissait risqué. Surtout vu l’autre agité. A vrai dire, je m’inquiétais beaucoup pour ma mère. Toute cette armada de monstres ne me disait rien qui vaille et j’aurais bien voulu m’assure qu’elle allait bien. Comme si elle lisait dans mes pensées, Aya évoqua nos mères juste au moment où des cris stridents se faisaient entendre. J’en avais la chair de poule. Sachant exactement pourquoi sa mère voulait se sentir en sécurité, je ne pouvais que compatir.

« De toute façon on ne peut pas rester ici. Et puis, ma mère a été infirmière. Elle pourra aider avec les blessés. »

Alors que j’évoquais ce fait, tout en gardant un œil et mes coups près pour les bestioles, je pouvais entendre les commentaires des villageois qui me reconnaissaient soudain. Au milieu de tout, je pus quand discerner un haut et clair ‘Dommage qu’il nous ai envoyé ce Valentine là’. Comme si, en plus de la tirade d’Alexiel, j’avais besoin de ça. Mon aura glaciale se durci encore un peu plus. Ils allaient tous finir par réellement m’énerver. Me rappelant soudainement de nos cours et voulant prouver à l’autre bouseux que je pouvais valoir mon frère dans ce genre de situation, je décidais, moi aussi, de mettre mon nez dans l’organisation des choses.

« On est cinq Cadets. »

Le vicieux xylopode qui me faisait face attira mon attention le temps que je m’occupe de son cas.

« Je peux faire une percée à l’avant et une fois tous sortis, Aya pourra couvrir nos arrières avec sa magie. Une fois dehors elle pourra s’en donner à cœur joie. »

Un autre ennemi, plus résistant, je continuais donc à exposer mon idée tout en me rapprochant de la fenêtre à un rythme d’escargot.

« Marcy a une sacrée force de frappe et elle se débrouille en magie. En se mettant sur le côté de la formation, elle pourrait éliminer les ennemis qui dépasserait notre défense, de l’avant comme de l’arrière. Pareil pour vous deux. »

Je faisais un vague signe de main en direction de Lena et d’Alexiel à qui je ne m’adressai toujours pas directement. Rancune, quand tu nous tiens. J’étais enfin parvenu près d’une des fenêtres brisées.

« Couvrez moi! »

Abandonnant mon entreprise d’extermination, je retirerais ma veste déjà ruinée tout en la déchirant, vu mes armes, pour la placer de façon à nous éviter d’être coupé par les bris de verres lorsque nous allions sortir. Le premier, je me hissais à l’extérieur pour jauger le terrain. En fait, à l’heure actuelle, cela semblait plus dangereux dedans que dehors.

« Grouillez-vous, c’est maintenant ou jamais. »

J'étais déjà de nouveau en position de combat, que les ennemis se focalisent sur moi plutôt que sur les civils qui ne tarderaient pas à sortir du café.

OK. Donc il y avait un médecin sur les lieux, ce n’était pas plus mal. Quant à ce que Marcy reste avec elle, sur le principe, Alex aurait été plutôt pour, mais la situation dégénérait. Il n’y avait qu’elle qui trouvait que ces monstres étaient… bizarres ? Elle n’avait jamais été très branchée théorie mais ils avaient l’air bien plus féroce que ce que laissait sous-entendre leurs races, assez communes finalement aux alentours de Balamb. La tireuse couvrait les lieux avec une certaine efficacité (contrairement à ce qu’on pensait parfois d’elle, elle savait très bien ce qu’elle faisait), mais ses camarades avaient raison, ils n’allaient pas pouvoir rester là. Le temps qu’elle réflechisse, Aya lui avait envoyé un carapace ainsi qu’une taquinerie. Alex tira sur un nouveau monstre et lui répondit sans la regarder. « Merci mais occupe-toi plutôt de tes fesses, on sait toutes les deux que c’est ton atout charme. » Elle n’avait encore pas utilisé la para-magie, donc ses réserves étaient encore pleines de ce côté là, Aya ferait mieux d’économiser la sienne pour elle. Au-delà de la petite pique qu’elle venait de lui envoyer (et qui aurait pu être bien pire vu toutes les réparties qui lui étaient venues à l’esprit), elle pensait vraiment que Aya devait revoir sa stratégie personnelle de combat. Ici, en plein combat, être populaire ne lui servirait à rien. Au moins, Loveless, qui était pourtant une civile, semblait l’avoir parfaitement intégré.

Comme elle, Alex’ rechargea lestement. La maladroite optimiste était loin pour l’instant. Elle ne pensait même pas à sa famille, pas vraiment, parce qu’un combat c’était : tu vois ta cible et ensuite c’est lui ou toi. Or, dans l’esprit d’Alex, depuis déjà une dizaine d’année, elle savait qu’il fallait que ce soit sa cible qui tombe au combat.

« Ma mère aussi est infirmière et c’est la même direction à priori. » En bref : elle était d’accord pour qu’ils se barrent. Ils ne pourraient pas tenir leur position, surtout pas avec des candides qui appelaient les monstres des « méduses avec des dents » et d’autres qui disaient bonjour comme si ils n’étaient pas envahis par des créatures à l’attitude plus que bizarre.

Suivant le plan décidé par Zeke, elle fit signe qu’elle avait compris d’un petit geste du menton et elle couvrit son camarade. Elle n’avait même pas remarqué son changement d’attitude, car elle était uniquement concentré sur la mission. Même la mention de ses parents n’avait fait jaillir aucune émotion dans sa voix. Son père était un pacifiste, mais c’était aussi un génie, il saurait bien protéger sa mère et son frère avec une de ses inventions si besoin.

Une fois qu’ils furent dehors, Alexiel canarda une bonne fois en attendant que d’autres fassent de même de leur côté, pour créer un passage sûr pour les civils. Il faudrait toutefois qu’ils s’entraident pour porter ceux qui étaient le plus amoché car les Cadets en place n’étaient pas assez nombreux pour être au four et au moulin. Comme à l’extérieur ils avaient plus de place, elle lança un brasier sur plusieurs monstres. Alex’ était une cadet moyenne en à peu près tout, même si sa force physique était légèrement au-dessus du reste, donc elle savait parfaitement utiliser les sorts de base, surtout après cinq ans d’étude. Comme d’habitude, on la sous-estimait. « Il faut qu’on avance, vite ! » car ils revenaient toujours, cela paraissait sans fin !

Cette attaque et celles de ses compagnons leur firent gagner du temps et il fallut ensuite avancer assez vite dans le quartier résidentiel tout en restant perpétuellement aux aguets. Même en faisant abstraction de tout ce qui n’était pas l’annihilation de l’ennemi, il était impossible de ne pas entendre les cris des civils et de ne pas finir par ressentir une certaine fatigue. Cela faisait un moment qu’ils se battaient, et il n’y avait bien que sa para-magie qu’Alex’ avait économisé…

« Il nous faut un refuge pour les civils, mais en même temps… il y a quelque chose qui ne va pas. Ces monstres n’ont pas un regard normal, et ça fait longtemps qu’ils auraient du fuir avec tout ce qu’on leur a envoyé ! Ils sont manipulés ou quoi ? » Pas qu’elle veuille tomber dans la parano (il y avait assez de pessimistes et de chieurs comme ça dans leur groupe), mais peut-être que s’ils trouvaient ce qui se passait chez les monstres, ils pourraient endiguer leur venue. Maîtriser la situation plutôt que se laisser emporter par elle. Car, là, telle que ça se présentait, ils avaient beau tout donner, ça ne serait jamais suffisant… alors que ça aurait du, ces monstres étaient faibles et normalement ils n’aurait pas du agir comme ça. Ce qui était à leur portée semblait d’un coup ne pas l’être… mais elle doutait beaucoup que c’était ce que la BGU avait imaginé en les envoyant (qui que ce soit qui ait donné l’ordre). Il fallait trouver ce qui était différent pour que les monstres arrêtent d’envahir Balamb ! Mais avaient-ils seulement les connaissances nécessaires ? Pour une fois, elle regretta l’absence de l’instructeur Nanoo…

Sans y faire vraiment attention, j’hochais la tête à la question de Nova, même si ce n’était pas à moi de répondre, de tout façon, pas sur que quelqu’un l’aurais remarquait avec toute cette agitation et foule, j'espérais vraiment qu’il n’y avait personne d'agoraphobes.

Quant un civil hurla, qu’une méduse avait des dents, je jetais un petit coup d’oeil pour voir la situation, qui d'ailleurs fut rapidement maîtriser. Je pu tout de même reconnaître rapidement le jeune homme. Je ne lui avais jamais parler, mais je connaissais Zael, des mots et des photos de Kate. Le cours sur la différence des animal marin et des monstres allait attendre par contre, je me reconcentrais sur le combat donc.

Alors que je tranchais les monstre qui passée à ma portée, je faisais en sorte de garder mon attention à tout ce qui m'entourait. Entendant Marcy au fond j’approuva, même ma concentration pour l’instant était concentrais sur une “méduse à dent” et un "moustique". Aya et sa métaphore fut mise de coté, même si elle me fit sourire, l’idée de changer de lieux était beaucoup plus important dans l’immédiat. Un crie, que tout le monde entendue fut sûrement un élément qui décida tout le monde à bouger..

Deux mères était une infirmière, cela pourrais être bien il n'y avait pas eu beaucoup de blesser pour le moment, mais cela voudrait dire rajouter de civil à surveiller. En tout cas j'acquiesce au plan de formation de groupe de Valentin, nous étions tous d’accord pour partir. Je sentis par contre la froideur du Cadet à mon encontre et envers Alex’, même si ce n’était pas le moment de comprendre pourquoi, cela me perturba. Ne le connaissant pas, je ne pouvais pas savoir exactement ce qui clochait, mais je me promis de lui toucher de mots plus tard.

Je passa à mon tour par la fenêtre, aidant quelque civil pour fluidifier le mouvement, puis me mis en position. Je décida que les monstres était assez faible pour ne pas avoir besoin d’utiliser ma magie, Il y avait déjà d’autres qui le feront et faire une rotation par la suite quant ils seront fatigué me semblait bien.

Arriver dans le quartier après avoir trancher quelque monstres volant, Alex’ fit une bonne réflexion, les monstres aurait dû fuir, les monstres avait toujours plus ou moins éviter les humains, ici cela donner l’impression qu’ils cherchaient vraiment à nous faire du mal. Ce n’était qu'à voir tous les monstres à moitié mort qui continuer à avancer vers nous, avant que on ne les achève.

Pour l’arbis, n’avons nous pas dit que nous venions ici parce que il y avait des parents de cadets ici, susceptible de donner abris au civil pendant que nous nous occuperons d’éliminer les monstres  ?

Quoi qu'il en soit,un peu en arrière et par curiosité je décida de lancer un scan sur un Elmidea qui passait par là, avant de le mettre à terre avec un coup double de chakrams.
Heureusement que je m'étais sérieusement entraîner après mon réveil, parce que sinon, je me serai déjà évanouie à l'heur actuel et devenir une gêne n'étais pas permis.