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 Dinner was made for eating, not for talking ▬ Willys

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MessageSujet: Dinner was made for eating, not for talking ▬ Willys   Dinner was made for eating, not for talking ▬ Willys Empty27.04.17 23:54




Il défit le nœud de sa cravate pour la deuxième fois d'un geste rageur. Qui mettait encore des costards pour un dîner qui n'était pas une occasion particulière ? Zeit aurait encore préféré porter son uniforme de cérémonie. Surtout pour aller lécher les pieds des amis de son père. Ses yeux le regardaient sévèrement dans la glace. L'âge adulte ne voulait rien dire par moment, l'éducation nous fait toujours plier pour certaines requêtes de notre famille. Le cœur n'était pas à une réunion de gradés et pourtant, à 33 ans, Zeit n'avait pas pu refuser l'invitation de son père à se rendre chez le général de l'armée Galbadienne. Tout dans cette soirée à venir n'allait en rien apaiser l'esprit grisâtre du jeune lieutenant.

Il venait pour la quatrième fois de se tourner vers Djian, le sommant de se calmer. Cela augmentait son appréhension qui ne cessait de grimper de savoir Edrik seul en patrouille. Ils avaient tous les deux senti l'air pesant en ce début de matinée et pourtant il avait laissé son capitaine partir effectuer sa ronde en solo. Et puis la radio rendit la salle subitement silencieuse. Zeit serra la main sur son talkie.

Ils n'étaient pas une famille extrêmement bavarde, le trajet lui laissa donc pas le temps de se composer une humeur un peu moins austère à leur arrivée chez leur hôte. Son service du jour avait été tardif, lui permettant d'échapper à un interminable apéritif avant le dîner. Mettre les pieds sous la table, cela serait largement suffisant. La porte s'ouvrit sur une femme brune qui su afficher un grand sourire sur sa proposition à  venir se mettre au chaud.
Joan les attendait dans le salon, un verre à la main, aussi droit que sa formation militaire le permettait, dans un pull en cachemire aussi classe que décontract. Zeit crispa la mâchoire à la vue de son général. Par chance, sa réputation de bon garçon n'était plus à faire et il lui adressa un léger signe de tête alors qu'il serrait la main des parents de Joan. Leur famille respective se côtoyaient depuis toujours. Zeit n'avait pas beaucoup d'années de sa vie sans que le général y soit absent. Malgré l'amitié de leurs parents, les deux garçons n'avaient jamais lié une relation vraiment profonde. Ni leur enfance, ni le Garden de Galbadia et leur fréquentation actuelle n'avaient fait d'eux des amis proches. Ni même des ennemis. Zeit se sentait un peu plus tendu avec lui suite au coup d'état et les rapports particuliers que Joan entretenait avec Edrik.


"Capitaine Pernhite. Code 2187. Je répète. Code 2187 enclenché."

La voix de Joan avait abattu comme une chape de plomb. Ils étaient tous regroupés dans la salle depuis leur prise de service, conscients que la journée ne serait pas ordinaire. La plupart des soldats se levèrent instinctivement pour aller chercher l'équipement. Zeit n'avait pas l'esprit tranquille. La lourdeur ambiante et cette opération quelque peu contestable ne seraient pas sans incident et cela pouvait venir des deux côtés. Il porta le talkie à sa bouche.

- "Cap'tain code 2187 je répète code 2187"
- "Lieutenant vous me recevez ... Lieutenant ... ZEIT BORDEL ! C'est confirmé ?"
- "Oui j'te reçois peut rien faire c'est les ordres ça vient dans haut"
"Accordé lieutenant. Code 2187 activé."

Alors qu'il prenait la kalachnikov que Koltés lui tendait, Riggs fit un mouvement de tête en direction de Nafissi, lui donnant le feu vert pour confirmer au général la bonne réception de la mission. Sa dernière vision avant de partir pour le centre-ville fut celle d'Hassen se retournant vers les machines pour répondre au message.


Le bruit des conversations revint lentement à ses oreilles. Hazel arriva dans la pièce, portant un plat et les invita à prendre place. Elle était suivie par une jeune femme blonde , elle aussi les mains prises. Zeit connaissait ce visage mais il n'arrivait pas à mettre un nom dessus et alors qu'il s'installait à la table, il remarque le siège vide à côté de lui. Un léger soupçon le saisit.  Était-ce une amie d'Hazel ? Sa mère était tellement pressée d'avoir une belle-fille et son père, un petit-fils à qui apprendre l'amour de son pays.

" Monsieur et Madame Riggs, je vous présente Willys Weiss, ma belle-soeur" , annonça Joan.

La respiration de Zeit reprit. Ses parents la rencontrait également pour la première fois, ce n'était pas un guet-apens. Après avoir saluer John et Marta, la dénommée Willys se glissa à sa gauche, et il prit soin de tirer sa chaise et attendit qu'elle soit assise pour faire de même.

" Willys, le lieutenant Zeit Riggs, un de mes hommes", indiqua leur hôte.

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Willys Weiss
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Willys Weiss
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MessageSujet: Re: Dinner was made for eating, not for talking ▬ Willys   Dinner was made for eating, not for talking ▬ Willys Empty30.04.17 19:28




« Qu’est-ce que tu cherches à la fin, Willys ? »
« Pardon ? »
Tiré de ses songes, la musicienne détailla le visage contrarié de son interlocutrice. L’incompréhension se refléta dans le regard des deux sœurs avant qu’Hazel, excédée, ne se remette au travail.
« Tu as toujours été d’une insolence. »

Si la plus jeune entendait la réflexion, elle explosait au plus inopportun des moments, rien ne justifiant l’attaque gratuite de l’hôte des lieux. Penaude, la blonde immobile contempla le dos de la brune, afféré autour de mignardises confectionnées par ses soins pour le repas à venir.

Leurs parents ayant décrété il y a cela quelque jour que la cadette se devrait de séjourner quelques temps chez sa sœur, Willys occupait depuis lors la chambre d’ami du luxueux appartement de la future épouse. Officiellement, pour l’aider à préparer le mariage, officieusement, elle les inquiétait tous. Muette et apathique, l’état de Willys Weiss préoccupait le reste de sa famille, ignorant pour quel diable raison cette gamine effrontée n’était pas comme tous les autres à la noce. Hazel avait accepté la proposition avec un sourire aimable mais la plus jeune n’avait pas manqué de remarquer combien la perspective de l’héberger ne l’enchantait en rien, pas plus que de l’impliquer de prêt ou de loin dans les préparatifs de son mariage princier. Comme à son habitude, Willys n’avait opposé aucune résistance et avait occupé la chambre allouée sans mot dire. Le cœur n’y était pas, l’esprit de toute évidence ailleurs. À Timber sans doute, là où elle l’avait laissé.

« Fais un effort aujourd’hui, c’est tout ce que je te demande. C’est un repas qui compte pour Joan et qui par conséquent compte pour moi. Fais bonne figure. »

Par Hyne, pourquoi faire entendre sa colère au milieu de cette cuisine à cinq minutes de se mettre à table ? Interdite, la plus jeune voulu répliquer mais déjà l’autre s’en allait, affichant la plus radieuse des mines de circonstances pour accueillir comme il se doit la famille Riggs qui patientait auprès de Joan. Abandonnée là, Willys consulta le buffet du regard, résista à l’appel de se servir une dose de courage et emboita le pas de sa parfaite de sœur.

Faire bonne figure... Quelle conne, maugréa-t-elle sans faire d’effort pour paraitre moins austère. Son pauvre déguisement de bourgeoise devrait suffire à la contenter, elle ne pourrait rien obtenir de plus d’elle. Subtilement choisis par Hazel, la jolie robe bleue qu’elle portait à l’heure actuelle avait été laissée plus tôt en évidence sur la commode de sa chambre. Quand Willys avait eu l’affront d’ignorer la silencieuse requête et avait débarqué en pull et en jean avant l'heure du fatidique repas, l’ainée avait piqué un fard et l’avait renvoyé dans ses appartements. Ne se risquant pas à créer un esclandre, la musicienne avait cédé sans plus de commentaires. Était-ce la fameuse goutte d’eau qui fait déborder le vase ? Peu importe, les humeurs de Hazel étaient loin de faire partie de ses préocupations principales.

Déposant une bouteille sur la table finement dressée alors que son beau-frère se chargeait des présentations, Willys offrit le sourire le moins convainquant du monde à l’assemblée avant de prendre place à côté d’un homme tout en muscle qui avait eu la délicatesse de tirer sa chaise. Ah tous ces codes de bienséances allaient la rendre folle. Elle grommela un remerciement alors qu’à l’autre bout de la petite assemblée, Hazel, souriante, semblait prête d’une minute à l’autre à sauter par-dessus les couverts pour venir l’étrangler. Vint le moment ou on jugea bon de lui présenter son voisin.

Zeit Riggs. La blonde jeta un bref coup d’œil effaré à l’homme qui se trouvait près d’elle avant de détourner le regard. Zeit. Riggs. C’était une blague ? Ce nom là elle le connaissait, comment l’oublier ? On l’avait beuglé comme un appel à l’aide dans la plus critique des situations à Timber ce jour là, il convoquait une vague de souvenirs qui lui flanquèrent des frissons. Le destin avait décemment un drôle d’humour. Ignorant les batements précipités de son cœur contre sa cage thoracique et faisant un pied de nez à toute civilité, elle attrapa la bouteille, se servit un verre et en bu une gorgée un peu trop vite avant de se tourner vers le militaire.

« Je vous sers, lieutenant Riggs ? »

À cet instant, on ne savait pas encore si elle allait réellement servir le pauvre homme ou lui écraser la bouteille contre le crâne.
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Dernière édition par Willys D. Weiss le 25.05.17 13:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dinner was made for eating, not for talking ▬ Willys   Dinner was made for eating, not for talking ▬ Willys Empty15.05.17 21:46




Zeit entendit vaguement Joan finir les présentations, ses yeux fixant le dos de sa voisine sans vraiment s'en rendre compte pendant qu'elle prenait place à ses côtés. Il cherchait pourquoi cette tête et ce prénom déclenchaient un titillement dans sa mémoire. Pourtant l'observation était cruciale pour un homme comme lui et ne pas réussir à mettre le doigt dessus le déroutait assez. Il se permit un regard plus appuyé quand il s'assit après elle mais l'expression qu'avait Willys Weiss à cet instant lui fit détourner la tête rapidement. Zeit ne voulait pas gêner la jeune femme qui lui renvoyait tout à coup un air qui faillit le faire rougir. Il était mal à l'aise devant l'attitude de Willys qui avait semblé un moment interloquée face à son voisin de table. Zeit était habitué aux réactions de recul quand il marchait dans la rue ou quand il s'approchait trop subitement de quelqu'un, sa carrure lui conférait une image de gros bras qui n'était pas exacte.
Qui n'était pas entièrement exacte pour dire la vérité. Il jouait facilement des poings si l'on appuyait sur des cordes sensibles mais s'il y avait bien un cas où il rongeait son frein quand ses poings le démangeaient, c'était s'il était en porte-à-faux avec une personne de sexe féminin. Il ne pouvait donc pas avoir eu affaire à elle en de mauvais termes, il s'en rappellerait. Peut-être n'était-elle pas friand du corps militaire et le considérait comme un repère de brutes qui se prenaient pour des dieux. Libre à lui de lui prouver qu'un soldat  pouvait tenir la conversation et être d'agréable compagnie. Sa mère ne manquerait de toute façon pas de lui lancer des regards soutenus pour lui intimer de prendre soin de la belle-sœur de leur hôte.

En signe de bonne volonté et après s'être assuré que la maîtresse de maison soit installée, il tendit le bras pour saisir la bouteille de vin devant eux. Une petite main blanche apparut comme un éclair devant la sienne et lui vola l'opportunité de mettre en avant sa galanterie ou du moins un aspect un peu plus plaisant de sa personnalité. Avant qu'il puisse intervenir en s'offusquant faussement de le laisser faire, Zeit regarda la deuxième fille Weiss remplir son verre et le porter à ses lèvres aussi vite qu'un enfant trouvant une fontaine après des heures de jeu. Ramenant sa main doucement vers son assiette en pliant les doigts pour que le geste de la jeune femme passe le plus inaperçu possible, Zeit fit semblant de s'intéresser au choix des couverts prévus pour le dessert.

« Je vous sers, lieutenant Riggs ? »

Cette voix. Zeit était certain de connaître Willys et le fait que le pourquoi du comment lui échappait lui donnait une sensation d'infériorité. Ce mélange de fausse politesse et ce léger agacement à peine dissimulé n'était clairement pas un son inconnu à ses oreilles. Il fit glisser le verre jusqu'à elle, inclinant la tête pour la remercier, ses yeux se posant à nouveau sur Willys. Edrik allait encore se foutre de sa gueule et de son talent avec les femmes. Même pas fichu de se remémorer un simple visage, aussi attrayant soit-il. Edrik... Weiss... Willys Weiss...

« Mademoiselle Weiss... »

Il était d'une stupidité sans nom et se mit mentalement une tape à l'arrière du crâne à la place de son capitaine et meilleur ami. Il s'était laissé berner par une simple robe, une stature plus droite et une rencontre plus formelle. Ils étaient loin de l'uniforme et de l'arme au poing, du vélo et du polo vert et blanc. La factrice avait réussi son coup en troquant son sempiternel jean et tee-shirt à l'effigie de son travail pour un tissu plus aérien et plus échancré sur le bas de son cou où tombaient ses cheveux blond qui se mariaient parfaitement à la couleur bleue de sa robe. Zeit fut heureux de porter un costume, il n'aurait pas soutenu la différence de classe sans cela. Il fallait qu'il imprime cette image loin d'être banale pour la rapporter à Edrik. Il risquerait de se prendre des réflexions et des questions sur son comportement, il voyait d'ici l'air boudeur de son camarade, sa moustache renforçant sa moue.
Il était de plus en plus évident que le capitaine de l'armée Galbadienne montrait un intérêt à la jeune femme. Riggs n'arrivait pas bien à définir tout ça mais cela suffisait à faire retourner Edrik dès qu'une sonnette se faisait entendre. Il mettait également un effort à lui adresser quelques phrases alors que Willys se contentait de répondre le plus sobrement du monde avant de continuer sa tournée. Etait-ce là l'explication à sa réaction ? L'avait-elle reconnu ? Avait-elle peur qu'il évoque Edrik en public ou ne la taquine un peu ?Son ton quand à lui n'étonna plus Zeit qui du peu qu'il la connaissait, savait la jeune Weiss peu éloquente.

« La vie de future femme de militaire ne vous effraie pas trop Hazel ? Quand on voit les situations dans lesquelles ils se mettent. Tenez, prenez cette demoiselle qui a été blessée pour une simple descente. Quel est son nom déjà Zeit ? Cortes ? Koltes ? »

Zeit se figea alors qu'il reposait son verre sur la table. Déjà ses oreilles bourdonnaient, masquant la réponse de l'aînée des Weiss à sa mère. Un peu plus et la porte de l'infirmerie lui serait resté dans les mains tellement il ne contrôlait plus sa colère quand il était allé prendre des nouvelles de la jeune aspirante. Tout dans cette mission avait été voué à foirer. L'atmosphère générale, l'absence d'Edrik, l'action controversée de cet ordre, l'attitude de Djian. Zeit avait été bien trop occupé à surveiller ce petit merdeux et à gérer ses faux pas qu'il n'avait pas pris le temps de s'assurer que tous ses hommes répondaient à l'appel après le rassemblement sur la place. Il ne savait pas s'il devait être soulagé qu'elle soit tombée sur une personne pas plus lourdement armée et mal intentionnée ou s'il devait se mettre des claques pour avoir laisser quelqu'un toucher à sa petite protégée.
Sa mère avait raison quelque part, ils faisaient un métier de fou mais il ne digérait pas qu'il soit arrivé quelque chose à Koltès alors que la mission s'était déroulée sans autre esclandre. Il fixa son verre. La couleur du vin lui rappelait le filet pourpre sur la joue de Koltès. Quand il pensait au sang sur cette petite tête brune... Sa main se mit à trembler autour du cristal.

« Elle va bien. Peut-être pourrions-nous éviter d'ennuyer ces dames avec des sujets si peu joyeux. »

Zeit avait l'impression que le nœud qui se formait dans sa gorge était visible de tous. Finalement Willys Weiss n'allait sûrement pas connaître l'aimable et attentionné Zeit Riggs ce soir.
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MessageSujet: Re: Dinner was made for eating, not for talking ▬ Willys   Dinner was made for eating, not for talking ▬ Willys Empty

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